En guerre commerciale depuis mars 2018, les États-Unis et la Chine se sont réunis vendredi 22 février 2019, suite à une semaine de négociations, afin de dissiper leurs divergences et de parvenir à un accord avant le 1er mars dans le domaine commercial. Cependant, ce n’est pas la seule sphère dans laquelle les deux puissances s’affrontent. Les deux pays continuent à se positionner stratégiquement dans les différents pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dans ce qui semble être une lutte pour l’hégémonie dans la région, et notamment, au Venezuela.
L’Autorité Portuaire du Pirée et l’Autorité Portuaire de la Mer Adriatique Septentrionale ont signé mardi 12 février un accord visant à accroître leur collaboration. Cette annonce participe à la concrétisation du projet chinois d’une route de la Soie du XXIème siècle.
Depuis quelques années, Georges Soros donne à Davos une allocution où il pointe les menaces qui pèsent selon lui sur l’avenir de l’open society. Cette fois, le milliardaire s’est attaqué à la Chine et au déploiement de nouvelles technologies intrusives.
Le 31 décembre 2018, Donald Trump a signé l’Asia Reassurance Initiative Act. Cet acte propose une stratégie d’ensemble pour réaffirmer les intérêts américains dans la région. Concrètement, l’ARIA autorise des dépenses d’un montant d’1,5 milliard de dollars pour une série de programmes portant sur l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. Les principaux défis identifiés sont la militarisation de la Mer de Chine méridionale par la Chine, le nucléaire nord-coréen ainsi qu’un terrorisme islamiste grandissant.
L’attaque du Consulat chinois de Karachi remet en question la sécurité de la diaspora chinoise
Asie IntermédiaireLe 23 novembre, l’attaque du consulat de Chine à Karachi a conduit à la mort de 4 personnes. Cet attentat soulève la délicate question de la protection des ressortissants chinois, à mesure que l’influence de la Chine et sa diaspora s’étendent à une échelle internationale.
Après une visite en Espagne la semaine dernière, le président chinois Xi Jinping est arrivé à Lisbonne mardi 4 décembre, où il a rencontré son homologue portugais pour discuter de nouveaux accords de coopération économique. L’entrée d’investisseurs chinois au capital d’entreprises portugaises stratégiques, conséquence de la crise économique de 2008, suscite l’inquiétude de plusieurs États européens.
Après des années d’attente, le gouvernement de Paolo Gentiloni a finalement approuvé en 2017 le décret d’application qui réglemente le port franc de Trieste, le seul en Italie. Il s’agit d’une loi qui permettra à l’escale d’attirer des investissements internationaux, grâce aux facilités douanières liées à ce statut, qui a immédiatement suscité les intérêts des grandes entreprises chinoises.
Cette semaine ont eu lieu les deux forums « européens » de la Dimension septentrionale, initiative qui associe l’Union, la Russie, l’Islande et la Norvège. Les thèmes à l’ordre du jour étaient le changement climatique et les rapports avec la Chine.
L’OMC a célébré le 40e anniversaire de la Conférence International sur la Santé Élémentaire d’Alma-Ata en réaffirmant l’engagement pris alors de rendre les soins de santé primaires universellement accessibles. Mais le rassemblement à Astana avait un air de déjà-vu. Malgré les avancées en termes de soins et les améliorations de la coopération internationale ces 40 dernières années, les critiques soulevées par la Déclaration d’Alma-Ata envers l’injustice des inégalités de santé demeurent actuelles.
En 2015, le Royaume-Uni et la Chine ont évoqué le début d’un “âge d’or” dans leurs relations. Toutefois, un changement de gouvernement dû au Brexit a assombri cette vision. L’expression est encore utilisée, mais est désormais moins représentative des réalités des relations sino-britanniques.