Résultat pour : la chine


Jair Bolsonaro dessine peu à peu sa politique extérieure au fil de ses visites diplomatiques  : après les Etats-Unis et le Chili, il s’est rendu en Israël du 31 mars au 3 avril. L’entrevue entre les deux dirigeants était vivement attendue, après l’annonce du président brésilien en octobre 2018 du possible transfert de l’ambassade brésilienne de Tel-Aviv à Jérusalem. Même si Bolsonaro tient à préserver ses intérêts économiques dans les pays arabes voisins, son rapprochement avec Netanyahou constitue bien une rupture avec la politique étrangère de Lula et ses successeurs, qui avaient à maintes reprises fait part de leur soutien à la question palestinienne.

Lors de l’Assemblée générale de son parti, le 31 mars, Silvio Berlusconi a expliqué qu’il travaillait à une alliance du PPE avec les souverainistes de droite du prochain Parlement européen afin de créer une nouvelle « souveraineté européenne ». Si la proposition d’alliance a de fortes chances d’aboutir à un résultat positif, le véritable objectif de l’ancien Premier ministre est de revenir au pouvoir à Rome.

Le 27 mars, l’Inde a annoncé le succès de son essai de missile antisatellite et a ainsi rejoint le cercle restreint des «  superpuissances spatiales  ». La volonté de New Delhi de développer sa capacité de dissuasion contre Pékin révèle la place centrale de l’espace comme champ de confrontation dans le cadre de la nouvelle lutte pour l’hégémonie en Asie.

À la tête du Kazakhstan depuis 28 ans, Noursoultan Nazarbaïev a démissionné de son poste de président le 19 mars dernier. En attendant les prochaines élections fixées à 2020, c‘est le président du sénat Kassym-Jomart Tokaïev, qui a été désigné président par intérim. Cette démission pose la question de la transition politique du Kazakhstan, considéré en Europe comme un État autoritaire  : certains espoirs de voir cette ancienne république soviétique se démocratiser pourraient naître.

Alors que les exportations chinoises commencent à décliner du fait de la guerre commerciale avec les États-Unis et que la demande domestique ralentit, le PIB de Shenzhen dépasse celui de Hong-Kong pour la toute première fois. Une performance certes très symbolique du modèle chinois, mais qui arrive à point nommé — d’autant que, pour une fois, le succès est «  à domicile  » et non tourné vers l’extérieur.