L’Allemagne est considérée par les États-Unis de Donald Trump comme un allié insincère, voire hostile. Cependant, les grandes entreprises allemandes ont plutôt financé les candidats républicains durant la campagne des Midterms.
Les élections de mi-mandat américaines du 6 novembre n’ont pas vu la vague bleue attendue. En effet, les démocrates ont regagné la Chambre après huit ans, mais n’ont pas aussi bien réussi au Sénat, où les républicains ont renforcé leur majorité. Les deux partis – et leurs dirigeants, à commencer par Donald Trump – ont proclamé la victoire ; le résultat est en demi-teinte pour les deux.
Jeremy Hunt a affirmé, dans un discours prononcé devant le groupe de réflexion Policy Exchange, l’intention du Royaume-Uni de relancer sa diplomatie après le Brexit, au moment où la conclusion d’un accord est annoncée fin novembre.
Le discours prononcé par Mike Pence le 4 octobre dernier est un nouvel événement politique important dans l’affrontement commercial qui se poursuit entre les États-Unis et la Chine. Il a donné lieu à des critiques intenses en Chine, mais il semble en même temps que Beijing souhaite éviter une escalade du conflit.
L’Autriche est à nouveau à l’ordre du jour en matière d’immigration. Cependant, ce ne sont pas les politiques au niveau national qui suscitent la controverse, mais un choix qui concerne la position du pays au sein des Nations Unies : celle de ne pas adhérer au futur Pacte mondial sur les migrants.
Le dimanche 28 octobre, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro (PSL) a été élu président du Brésil. Suite au premier tour, le président du Chili, Sebastián Piñera, avait déclaré publiquement son soutien au candidat lors d’une conférence à Madrid en saluant son programme économique. Dimanche dernier, il a été également le premier président à le féliciter en l’invitant à visiter le Chili, montrant une claire volonté de rapprochement et de coopération entre les deux pays.
Israël-Golfe : la recherche de la stabilité au Moyen-Orient passe par l’Iran ( ? )
Asie IntermédiaireLes visites officielles de Benjamin Netanyahou au sultanat d’Oman et du ministre israélien des Sports Miri Regev aux Émirats Arabes Unis pourraient marquer le début de nouveaux équilibres dans les relations entre Tel Aviv et ses voisins arabes au Moyen-Orient. Ainsi, Israël et les monarchies du Golfe visent à définir une convergence tactique basée sur l’intérêt commun de limiter l’influence iranienne au Moyen-Orient. Une action importante mais non sans risques.
La Commission européenne a lancé, le lundi 29 octobre, le nouveau programme Quantum Flagship, afin d’approfondir la recherche sur les technologies quantiques. Dotée d’une enveloppe d’un milliard d’euros sur dix ans, cette initiative vise à concurrencer les positions américaines et chinoises dans le domaine, en s’appuyant largement sur l’écosystème industriel européen.
La caravane d’environ 7000 migrants qui traverse l’Amérique centrale pour rejoindre les États-Unis est au centre du débat politique dans nombreux pays de la région : au Guatemala, en Mexique et aux États-Unis, de façons différentes, la crise migratoire s’immisce dans les conflit de politique interne.
Lors de sa première visite officielle en Europe, le président colombien Iván Duque a affiché sa volonté d’isoler le régime vénézuélien sur la scène internationale. Cette stratégie s’oppose à celle du Conseil des Affaires étrangères de l’Union qui souhaite privilégier le recours au dialogue. Les scénarios de sortie de crise se multiplient et diffèrent en Europe et sur le continent américain prônant tantôt l’isolement diplomatique, tantôt le dialogue et/ou le recours à la force.