La réunion qui s’est tenue le 20 mai 2021 a marqué le début de la présidence tournante du Conseil de l’Arctique par la Russie. Plusieurs éléments laissent penser que le pays entend promouvoir ses intérêts dans la région, tout en jouant la carte du multilatéralisme et de la coopération avec les pays membres.
La réunion ministérielle du 20 mai 2021 a permis l’adoption d’un plan couvrant la période 2021-2030 qui développe la vision stratégique du Conseil pour améliorer le développement durable, la protection de l’environnement et la gouvernance de l’Arctique.
Quelle est la politique de l’Union européenne en Arctique ? une conversation avec l’ambassadeur Michael Mann
PolitiqueDans son entretien le plus long et le plus critique, l’ambassadeur de l’Union européenne pour l’Arctique, Michael Mann, est revenu sur la définition de l’engagement européen dans la région, dans un contexte de larges consultations qui visent à redéfinir les contours de la politique arctique de l’Union.
Le ministère français des Armées a publié en septembre 2019 un document de communication « La France et les nouveaux enjeux stratégiques en Arctique » dans lequel Paris envisage l’Arctique comme un territoire de compétition, sujet d’une course à l’appropriation. Cette vision stratégique s’appuie cependant sur un mythe à la vie dure.
Quel est le rayonnement de la Bundeswehr ? Cette carte permet de visualiser et comprendre le deploiement des forces allemandes en 2018.
« L’Arctique est ma maison », une conversation avec la Présidente du Parlement sami de Norvège
NordiquesAlors que le Conseil de l’Arctique a connu des remous cette semaine, nous avons rencontré celle qui a été la première femme à présider le Parlement sami de Norvège, Aili Keskitalo. Elle livre ses analyses sur la fonction et le rôle des minorités indigènes dans l’Arctique. Au-delà des forts liens unissant les divers peuples du cercle polaire, de la Russie à l’Alaska, l’exemple sami montre comment les minorités de l’Arctique cristallisent certains blocages de l’Union européenne et de la gouvernance régionale.
À l’occasion de la participation de l’Islande et de la Norvège à l’Acer, le débat sur les relations de ces pays avec l’Union européenne au sein de l’EEE a été relancé.
En amont du sommet de l’Otan des 11 et 12 juillet 2018, le gouvernement norvégien a fait des déclarations de politique étrangère pour réaffirmer le fait que l’Alliance constitue la pierre angulaire de sa politique de sécurité malgré certaines critiques.
Le fort intérêt du gouvernement norvégien pour le développement du Grand Nord, en particulier pour l’exploitation d’hydrocarbures, inquiète les ONG environnementales. L’Union y voit une possibilité d’améliorer l’interconnexion énergétique avec le Sud.
L’activisme norvégien a déclenché des réactions de la part de la Russie dans une phase de tensions entre les deux pays, sans qu’il ne faille pour autant sonner l’alarme en comparant hâtivement la situation à la guerre froide comme il est de coutume.
La Norvège a publié une nouvelle stratégie de coopération avec l’Union. Il est intéressant de voir qu’un pays non membre considère comme dans son intérêt que l’Union soit unie, ait une stratégie propre et un agenda politique interne et externe.