Méditerranée

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Le Partido popular (PP) s’est-il converti à l’anti-politique  ? Les débats pour remporter le scrutin du 23 juillet, qui prennent fin aujourd’hui, ont été marqués par une violence inouïe dans les termes. À la veille du week-end électoral, l’ambassadeur espagnol à l’OCDE et architecte de la politique économique de Sanchez prend position pour s’en inquiéter.

Au miroir des nationalistes européens. Alors que le continent entier observe la croissance de Vox, Giorgia Meloni suit la situation très attentivement  : si ses alliés espagnols devaient prendre une place décisive au gouvernement, sa position continentale serait renforcée. Mais Vox et Fratelli d’Italia s’entendent-ils sur tout  ? Une revue en dix points de leurs accords et désaccords.

Début 2024, l’Italie devra officiellement annoncer si elle décide ou non de prolonger le Mémorandum sur son appartenance à l’Initiative Belt & Road, signé en 2019 par Giuseppe Conte. Si Giorgia Meloni a déjà montré ses distances, la manière dont Rome pourrait se retirer du protocole d’accord n’a rien d’évident. Nous avons interrogé les principaux acteurs sur ce dossier pour comprendre comment l’Italie a pu se retrouver dans cette impasse diplomatique — et quelles sont ses chances d’en sortir indemne.

Une étude en rouge signée Francesco Maselli.

Pour la deuxième fois cette année, l’Espagne va voter. Quel sera le poids de son histoire au moment où un parti explicitement nostalgique du franquisme pourrait entrer dans un gouvernement de coalition  ? Nous avons interrogé Benoît Pellistrandi pour comprendre ce qui, de son passé, pourrait se retrouver dans le présent espagnol le 23 juillet prochain.

Officiellement, il s’est retiré de la politique espagnole. Officieusement, l’influence du fondateur de Podemos continue à être considérable — en public comme en privé. «  La politique n’a pas de fin. La lutte ne s’arrête jamais.  »

À trois semaines d’un scrutin vital pour l’Espagne et pour l’Europe, nous rencontrons Pablo Iglesias.

Le 28 mai dernier, Erdoğan était assez aisément réélu. Alors même que l’opposition s’était unie, pensant capitaliser sur les mauvais résultats économiques du pays, elle a perdu son pari. Les raisons de cet échec sont multiples, tenant à la fois à l’histoire récente de la Turquie et à la compréhension des électeurs turcs de la position géopolitique de leur pays.