Méditerranée

Long format

Vengo de ese miedo (« Je viens de cette peur »), le dernier roman de Miguel Ángel Oeste, publié par Tusquets, nous présente l’enfance sordide de l’auteur et nous plonge dans les conséquences de la violence familiale, le sentiment de solitude et de peur.

Cent ans après la marche sur Rome, le spectre fasciste n’a pas disparu. En Italie, il est quotidiennement visible dans l’architecture, il émerge dans les débats politiques, à la télévision, dans les médias. Selon l’historien Fulvio Cammarano, le travail de mémoire reste en partie à faire. Mais il faut, surtout, se replonger dans l’histoire politique italienne pour comprendre les raisons de sa permanence inquiétante.

Contre le négationnisme, la banalisation, l’indifférence ou le silence, et contre l’impunité de ceux qui, en exécutant le mot d’ordre «  Assad ou on brûle le pays  », ont mis la Syrie à feu et à sang, il faut faire entendre une multitude de voix. Dans une interview fleuve, les spécialistes qui ont coordonné l’ambitieux ouvrage collectif Syrie, le pays brûlé. Le livre noir des Assad (1970-2021) reviennent sur certains témoignages importants de ce livre et sur la méthodologie qui a guidé leur démarche.

Giorgia Meloni est à la recherche d’une crédibilité politique. Dans sa première intervention sur la scène internationale depuis la victoire de Fratelli d’Italia aux élections, elle a tenté d’afficher un visage institutionnel. Pourtant, lorsqu’on prend le temps de lire son discours entre les lignes, la continuité est explicite. Une analyse de Steven Forti.

Dans cette étude prosopographique, David Allegranti et Francesco Maselli nous plongent au cœur des coulisses du prochain gouvernement Meloni. Au-delà des postes visibles, les parcours des hauts fonctionnaires et des conseillers de cette nouvelle phase dessinent le nouveau visage du pouvoir romain — à l’ère du techno-souverainisme.

Cent ans après la marche sur Rome des faisceaux combattants de Mussolini, la cheffe de file d’un parti post-fasciste s’apprête à prendre le pouvoir en Italie, à la tête d’une coalition de centre-droite.

De quoi, au juste, parle-t-on  ? Nous faisons le point avec quelques recommandations bibliographiques.

Dans une village du Nord-Est de l’Italie, situé entre deux vallées, Ginevra Lamberti nous livre le récit d’une famille italienne qui traverse les années soixante-dix. Tandis que la génération des aînés fait face aux angoisses de la modernité, la nouvelle génération manifeste son désir d’explorer ce qu’il y a au-delà de la vallée. Dans cette histoire de famille originale, Ginevra Lamberti explore chaque personnage avec la même bienveillance en mettant en lumière les blessures de l’histoire italienne du XXe siècle.

Par bien des aspects, le très attendu et très commenté déplacement d’Emmanuel Macron en Algérie a voulu marquer une rupture. Entre besoin de renouvellement de la relation bilatérale et réorganisation des alliances, cette tentative ne peut être comprise qu’en croisant les échelles locale et internationale. Gilles Kepel, envoyé spécial du Président de la République pour le Moyen Orient et la Méditerranée, analyse et chronique les coulisses de ce voyage.