
L’Espagne est au cœur d’un nouveau cycle : elle préside le semestre européen et s’apprête à voir peut-être sa majorité changer. Le ministre des Affaires étrangères de Pedro Sanchez présente la vision de Madrid pour l’Union.
L’Espagne est au cœur d’un nouveau cycle : elle préside le semestre européen et s’apprête à voir peut-être sa majorité changer. Le ministre des Affaires étrangères de Pedro Sanchez présente la vision de Madrid pour l’Union.
Le Partido popular (PP) s’est-il converti à l’anti-politique ? Les débats pour remporter le scrutin du 23 juillet, qui prennent fin aujourd’hui, ont été marqués par une violence inouïe dans les termes. À la veille du week-end électoral, l’ambassadeur espagnol à l’OCDE et architecte de la politique économique de Sanchez prend position pour s’en inquiéter.
Alors que l’Espagne vote, quatre observateurs clefs de sa vie politique reviennent sur les déterminants de ces élections. Sans surprise, pour sauver — peut-être — le sanchisme, c’est le vote des gauches qui sera déterminant.
Au miroir des nationalistes européens. Alors que le continent entier observe la croissance de Vox, Giorgia Meloni suit la situation très attentivement : si ses alliés espagnols devaient prendre une place décisive au gouvernement, sa position continentale serait renforcée. Mais Vox et Fratelli d’Italia s’entendent-ils sur tout ? Une revue en dix points de leurs accords et désaccords.
Qui l’emportera le 23 juillet prochain en Espagne ? Alors que les sondages sont de plus en plus serrés, plusieurs scénarios se dessinent. Du plus probable au moins probable, l’élection à venir transformera profondément le visage du pays.
Début 2024, l’Italie devra officiellement annoncer si elle décide ou non de prolonger le Mémorandum sur son appartenance à l’Initiative Belt & Road, signé en 2019 par Giuseppe Conte. Si Giorgia Meloni a déjà montré ses distances, la manière dont Rome pourrait se retirer du protocole d’accord n’a rien d’évident. Nous avons interrogé les principaux acteurs sur ce dossier pour comprendre comment l’Italie a pu se retrouver dans cette impasse diplomatique — et quelles sont ses chances d’en sortir indemne.
Une étude en rouge signée Francesco Maselli.
Pour la deuxième fois cette année, l’Espagne va voter. Quel sera le poids de son histoire au moment où un parti explicitement nostalgique du franquisme pourrait entrer dans un gouvernement de coalition ? Nous avons interrogé Benoît Pellistrandi pour comprendre ce qui, de son passé, pourrait se retrouver dans le présent espagnol le 23 juillet prochain.
Officiellement, il s’est retiré de la politique espagnole. Officieusement, l’influence du fondateur de Podemos continue à être considérable — en public comme en privé. « La politique n’a pas de fin. La lutte ne s’arrête jamais. »
À trois semaines d’un scrutin vital pour l’Espagne et pour l’Europe, nous rencontrons Pablo Iglesias.
Il n’est pas impossible qu’au lendemain du 23 juillet, l’Espagne soit ingouvernable.
D’après les résultats d’un sondage exclusif du Grand Continent en partenariat avec Cluster17, l’on pourrait être en train d’assister en Espagne à une remontada du bloc de gauche et à un affaiblissement de la droite. 9 graphiques pour comprendre pourquoi.
Entre la Renaissance et l’Italian Theory, nous revenons avec Giacomo Marramao sur les grandes thématiques qui structurent son travail récent — de Léonard à l’interrègne.