Comment sortir de la dépendance numérique ?
Mardi du Grand Continent à l’École normale supérieure avec Gilles Babinet, Anne Bouverot, Luca De Biase et Antoine Petit.
Mardi du Grand Continent à l’École normale supérieure avec Gilles Babinet, Anne Bouverot, Luca De Biase et Antoine Petit.
Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a annoncé ce lundi 23 décembre à 18h50 (Paris) la composition du nouveau gouvernement français.
Par rapport au gouvernement Barnier, le gouvernement Bayrou sera un peu plus parisien – avec une nette perte d’influence de l’Auvergne-Rhône-Alpes – un peu plus nombreux et presque aussi paritaire.
Nous étudions sa prosopographie et sa géographie pour dégager sept tendances clefs.
Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler vient d’annoncer ce samedi 21 septembre à 19h49 (Paris) la composition du gouvernement Barnier, qui se réunira pour un Conseil des Ministres dès ce lundi 23 septembre à 15h.
Par rapport au gouvernement Attal, le gouvernement Barnier sera beaucoup moins parisien, plus féminin, avec des profils avec une formation diverse (moins de Sciences Po). Un tiers des ministres ont déjà été membres d’un gouvernement Attal ou Borne.
Nous étudions ses caractéristiques et sa géographie pour dégager cinq tendances.
Le grand éditeur français Eric Hazan vient de s’éteindre. Dans son travail, il avait fait de Paris le terrain d’une théorie critique aussi mordante que précise. Il y a deux étés, il nous avait confié ce texte, paru dans une série conçue en partenariat avec Le Visiteur. Cette réfutation foudroyante de la végétalisation peut-être lue comme l’une de ses dernières déclarations de guerre et d’amour. Nous la publions de nouveau aujourd’hui.
La dérive violente en « anti-mouvement » va-t-elle finir par détruire la possibilité de tout mouvement social ? Le sociologue Michel Wieviorka propose cinq clefs de lecture pour tenter de donner un sens à ce qu’il se passe en France depuis jeudi.
Le climat, la santé publique, la vaccination : jusqu’où et dans quelles situations peut-on parler de « biens communs » ? Pourquoi sont-ils partiellement incompatibles avec la mondialisation « géopolitique » que nous connaissons ? Selon Thierry de Montbrial, si nous voulons co-gérer ces biens communs, il faut dépasser le cadre de l’État-Nation et penser à l’échelle pertinente.
Pour cesser d’être exposés aux vents d’une interconnexion chaotique, les États-nations et la puissance publique doivent servir d’écluses pour réguler les flux de la mondialisation.
« L’idée d’un « monde des régions » est ancienne en relations internationales, bien sûr, mais c’est une idée qu’il vaut la peine de revisiter dans un contexte nouveau dans lequel les réflexes multilatéralistes de la deuxième partie du XXe siècle se sont enrayés. Au lieu de craindre la régionalisation du droit international au titre de l’éventuelle fragmentation d’un droit qui se présenterait comme étant déjà universel, comme ce fut le cas dans l’immédiat après-guerre, mieux vaudrait en faire une vertu et travailler ensemble, par la concertation interrégionale et la comparaison, à la construction d’un droit international qui puisse prétendre à l’universalité. »
Pour remédier à la crise du multilatéralisme, dans un monde pétri de tensions, une des clefs est le polylatéralisme. Ce concept vise à repenser les relations internationales, en dépassant le quasi-monopole des souverains, par le développement de formes hybrides d’organisations aptes à réunir des acteurs nouveaux et diversifiés et dont l’aiguillon sera l’efficacité.
Pour gouverner la mondialisation par le droit, Vincent Forray et Sébastien Pimont formulent l’hypothèse d’un nouveau droit naturel : un droit parfaitement apte à gouverner nos vies dans la mondialisation et ainsi à gouverner la mondialisation, bien plus efficace dans ce rôle que le droit positif lié à des États déclinants ou attachés à des communautés toujours plus morcelées. Mais pour les auteurs, un droit fondé sur les incitations, instrumentalisé afin de gouverner nos vies autrement que par le droit positif est aussi un droit dont il faut se défier pour cela même qu’il est terriblement efficient.