Bulles

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Dans cet entretien, Peter Chase remet en question les fondements du RGPD comme modèle pour la régulation mondiale des données personnelles. Pour le diplomate, le règlement ne répond pas aux problématiques les plus importantes pour la plupart des juridictions (les violations étatiques de la vie privée) et donne lieu, à la lumière d’une jurisprudence restrictive de la CJUE, à des difficultés injustifiées pour les transferts transatlantiques de données, diminuant ainsi la capacité de l’Union de trouver des alliés pour guider la gouvernance mondiale de l’Internet.

Poussant la réflexion au-delà de la compréhension de l’Union comme simple normative power, Anu Bradford revient dans cet entretien sur les formes et les implications de «  l’effet Bruxelles  », à un moment où la part relative du marché commun dans le PIB mondial diminue alors que les réglementations mises en place par la Commission demeurent structurantes.

Le Fidesz, parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a quitté le Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen le 3 mars. Nous proposons une analyse de l’impact de cette décision sur la structuration des forces politiques européennes.

Depuis quelques semaines, l’idée d’une possible annulation d’une partie de la dette détenue par la BCE a fait son entrée dans l’opinion publique, portée par certains économistes. Selon eux, il n’y aurait là rien de plus qu’une simple opération de comptabilité. Le juriste Hubert de Vauplane montre que cette proposition ne résiste pas au cadre du droit européen.

Le divorce entre le Parti populaire européen et le Fidesz de Viktor Orban n’était pas la seule actualité politique de la semaine dans la bulle. Après la Hongrie, qui a déjà reçu 500 000 doses du vaccin chinois, c’est au tour de la République Tchèque et de la Pologne de commander des doses auprès de Pékin. La Slovaquie, quant à elle, a commandé 2 millions de doses du vaccin russe Spoutnik V.

L’élection de Joe Biden crée une nouvelle opportunité pour l’Europe et les États-Unis de coopérer de manière étroite en matière de lutte contre la coercition économique d’autres puissances. L’Europe devrait bien évidemment travailler à construire la relation la plus étroite possible avec Washington, mais cela n’effacera pas la nécessité pour les Européens de se munir d’instruments efficaces pour négocier avec les grandes puissances et pour protéger leurs entreprises quelle que soit la source des menaces géo-économiques.