Ruth Bader Ginsburg, juge de la Cour Suprême des Etats-Unis, s’est éteinte samedi dernier. Elle occupait une place essentielle au sein de l’état fédéral américain en tant qu’oriflamme progressiste de la Cour Suprême. Ce qui commence maintenant pour la nomination de son successeur est une bataille potentiellement perturbatrice pour la démocratie américaine.
Quand l’Amérique éternue, une moisson survient en Europe. Les crises qui frappent l’Italie sont à 90 % d’origine américaine. Pour comprendre ce qui va bientôt nous arriver, et à quel point la crise sera grave, il est donc bon d’analyser ce qui se passe aux États-Unis.
Avec les dernières déclarations de Trump nous sommes désormais entrés dans un terrain très dangereux, mais qui est loin d’être inconnu.
Il y a un mois, dans une lettre ouverte, deux anciens militaires américains demandent à leur hiérarchie d’agir pour bloquer un coup d’État à venir. Pour comprendre comment cette thématique pourrait déstabiliser les États-Unis, leur texte doit être relu de près.
Le récent livre d’Alan Mikhail sur Selim Ier s’inscrit dans une tendance malheureuse par laquelle « l’histoire mondiale » est devenue une excuse employée par certains auteurs afin de défendre des thèses farfelues, en se fondant sur la conviction qu’ils ne seront pas soumis à l’examen scientifique habituel.
La presse française découvre que le président Trump a un candidat pour présider la Banque interaméricaine de développement. Mais Mauricio Claver-Carone a été élu par 30 des 48 gouverneurs représentant les États membres de cette institution régionale multilatérale de développement.
Face à la montée des autoritaires, on a peur de voir ressurgir de nouveaux Hitler. Il faut plutôt se méfier des nouveaux Bonaparte.
Derrière la référence à un fascisme latent se cache un autre phénomène : le retour du césarisme.
Coupures d’électricité en Californie : quels apprentissages pour la transition énergétique en Europe ?
Énergie et environnementFrappée par la canicule, la Californie a subi des coupures d’électricité contrôlées (ou « rolling blackouts ») le weekend du 14 août dernier, incapable de satisfaire la demande avec les moyens disponibles. Cet épisode complexe invite à réfléchir sur le rôle que pourraient jouer les capacités pilotables bas-carbone, comme l’hydroélectricité et le nucléaire, et au scénario d’une approche coordonnée au niveau européen d’adéquation de ressources électriques pour avancer dans la transition énergétique sans éroder la sécurité d’approvisionnement continentale.
Le coup de grâce de la campagne de réélection de Donald Trump pourrait-il potentiellement venir de l’annulation de la saison de football américain universitaire ( « College Football ») ) en raison de la pandémie de coronavirus ? Au premier abord, et surtout vu d’Europe, l’idée prête d’abord à sourire. Mais en s’intéressant aux liens très étroits entre l’Amérique de Donald Trump et « La Messe du Samedi », on réalise que, frappée en plein cœur, ceci pourrait constituer la goutte d’eau faisant déborder le vase de sa patience envers celui qui a laissé tout cela se produire sous son autorité.
Remplacer la culture de la corruption par une culture de compliance : l’Europe prend ses responsabilités pour son propre avenir
Revue européenne du droitLes lourdes amendes prononcées par les autorités américaines vis-à-vis de plusieurs entreprises européennes pour violation des dispositifs anticorruption ou embargos américaines ont été vivement critiquées à l’étranger pour leur dimension extraterritoriale. À l’heure des premiers exemples concrets de coopération internationale en manière de lutte contre la corruption transnationale, Stephen L. Dreyfuss livre un point de vue américain à contre-courant.
En pleine crise de l’État dans son ensemble, de nombreux citoyens honduriens se demandent « où est passé l’argent ? ». Alors que l’action collective guidée par des directives médicales est une alternative pour sauver des vies dans le contexte actuel de pandémie mondiale, les acteurs concernés par la gestion de la crise ignorent sciemment les conseils exposés par les médecins, les ingénieurs et les architectes ; les organismes gérant celle-ci répondant avant tout à des intérêts politiques particuliers et non en vertu de la technicité requise.