Études


Les nouvelles pour la zone euro ne partent pas en vacances  : pendant que les marchés sont à l’écart, les décisions prises par Jens Weidmann au sein de la Bundesbank ces jours-ci – peut-être révélées la semaine prochaine – pourraient être les plus importantes de sa vie et de celle de l’euro. Les conséquences se répercuteront dans l’ensemble de l’Eurosystème.

La pandémie de coronavirus qui bat son plein en Amérique latine a donné aux migrations vénézuéliennes en Colombie une tournure particulière. La dynamique migratoire observée depuis quelques années au départ du Venezuela s’est partiellement enrayée. Des configurations totalement inédites ont vu le jour  : des migrants vénézuéliens, massés du côté colombien de la frontière et souhaitant retourner dans leur pays d’origine, sont bloqués par les restrictions du gouvernement de Maduro sur les retours. La frontière n’est plus ouverte que trois jours par semaine, avec un quota de 300 retours par jour au maximum. Cependant, ces événements ne contredisent pas certains aspects du schéma migratoire tel qu’il se dessine depuis 2015, notamment sur l’utilisation politique des migrants. Cette analyse ne porte pas tant sur les aspects conjoncturels de cette situation mais bien sur les aspects systémiques.

La décision rendue par le Tribunal de l’Union européenne dans l’affaire Apple a été perçue par l’opinion comme un camouflet pour la Commission européenne qui, sous l’égide de la Commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, continue de mener une politique particulièrement active en matière de lutte contre l’évasion fiscale, par le truchement du droit de la concurrence européen. Pierre-Benoît Drancourt revient sur les contours et les enjeux de cette décision.

Historiquement, le football turc a toujours été lié à la politique nationale. Recep Tayyip Erdoğan et l’AKP, comme tous les acteurs politiques avant eux, ont donc essayé de s’en arroger les bonnes grâces. Ils l’ont cependant fait avec plus d’entrain et de succès que leurs prédécesseurs. Le monde du football turc est aujourd’hui un réceptacle du pouvoir de l’AKP, notamment sur le plan économique.