Études


Quelle place occupe la transition écologique dans le plan de relance économique français  ? La transition énergétique apparaît comme un thème transversal dans le plan de 100 milliards d’euros. Pour le gouvernement français, l’écologie est un levier important pour accroître la compétitivité nationale et la capacité d’innovation. Les quatre points principaux du chapitre «  Écologie  » sont  : l’hydrogène vert, le nucléaire, l’aéronautique et l’automobile, la restructuration thermique (premier poste de dépenses du chapitre).

Une fois de plus, des querelles franco-allemandes sur le sujet de «  l’autonomie stratégique européenne  » refont surface. Le président français Emmanuel Macron et la ministre allemande de la défense Annegret Kramp-Karrenbauer (AKK) ont lancé de nouveau le débat, soutenus par des médias friands d’accompagner l’apparente confrontation.

Magnifique archipel du nord de l’océan Indien, les Chagos constituent un objet géopolitique de conflit majeur, principalement entre le Royaume-Uni et l’île Maurice, son ancienne colonie. Lors de l’indépendance de l’île, les Britanniques ont transformé l’archipel en Territoire britannique de l’océan Indien (BIOT), en ont expulsé les Chagossiens et ont décidé d’en louer l’île principale, Diego Garcia, aux États-Unis pour y installer une base militaire stratégique. Jusqu’en 2020, le destin de l’archipel perdu a croisé plusieurs moments partagés avec le monde contemporain  : Wikileaks, le Brexit, le prix Nobel de littérature, tout une série de juridictions (CEDH, Haute Cour de justice britannique, etc.) et même l’Assemblée générale de l’ONU. Un processus de décolonisation toujours en cours.

Signé ce dimanche 15 novembre par écrans interposés, l’accord de partenariat économique global régional (RCEP) devient le plus grand accord commercial au monde. Alors que le contexte de crise sanitaire force au repli sur soi et au protectionnisme, le RCEP se dresse comme une réaffirmation en faveur du multilatéralisme et du libre-échange puisqu’il prévoit, à […]

Au-delà de leurs tailles variables, les plans de relance des États européens diffèrent par rapport aux normes comptables retenues. En particulier, la France a inscrit la plupart de ses mesures en tant que mesures ad hoc et temporaires, au contraire de l’Allemagne. Dans tous les cas, le réel soutien budgétaire des États semble beaucoup plus mesuré qu’annoncé. L’OCDE et le FMI devraient veiller à ce que l’Union européenne, à commencer par la France et l’Allemagne, entende ce message.

Après plusieurs mois d’âpres négociations, le Conseil de l’UE et le Parlement ont trouvé un accord sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027 (CFP). Si les négociations budgétaires ne sont pas encore formellement arrivées à leur terme, cette percée ouvre la voie au déploiement du CFP à partir du mois de janvier.

Comme l’a affirmé Jean Monnet  : «  L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises  ». De la communauté européenne du charbon et de l’acier à la réunification de l’Allemagne, qui a permis de concevoir l’Union économique et monétaire à la hâte au début des années 1990, cette maxime semble toujours avoir été confirmée. Au début de la pandémie, la BCE a pris de nouvelles initiatives importantes qui ont permis de soutenir les mesures mises en place par les États membres pour lutter contre le virus. Toutefois, les membres de l’Europe du Sud s’abstiennent d’avoir recours aux prêts disponibles, en raison de la stigmatisation politique liée aux conditions de réforme.

D’après un article publié par la BBC le 30 Octobre, le gouvernement anglais serait prêt à donner son accord pour la construction d’une nouvelle paire de réacteurs EPR sur le site de Sizewell C. Cette annonce arrive une semaine avant la parution d’un article publié par le Financial Times annonçant le possible soutien public pour le développement d’un programme nucléaire de 16 petits réacteurs modulaires, avec un design domestique proposé par l’entreprise Rolls-Royce. A un an de la COP 26, le Royaume-Uni enverrait ainsi des signaux politiques en faveur du nouveau nucléaire, avec des nouvelles perspectives qui pourraient se dessiner aussi en Europe avec une intervention plus importante des États dans le financement des nouveaux projets.