Études


Depuis un an, l’une des plus vieilles institutions du monde a géré la crise sanitaire à sa manière, trouvant une voie entre la tradition et l’adaptation obligée aux règles appliquées par les pouvoirs publics.

En quoi l’expérience du Covid-19 a-t-elle transformé l’Église catholique  ?

Une synthèse en 10 points.

Markus Söder, ministre-président de Bavière, et Armin Laschet, son homologue de Rhénanie-du-Nord-Palatinat, font figure de favoris pour succéder à Angela Merkel. Ces derniers mois, leur gestion de l’épidémie a révélé deux visions bien différentes de l’Europe et de la coopération transfrontalière.

Portraits croisés et européens de deux conservateurs que tout semble séparer.

En qui les Européens ont-ils confiance  ? À quelles communautés s’identifient-ils  ? Et quel est leur horizon politique  ? Suite à la publication de la dernière vague du «  Baromètre de la confiance  » du CEVIPOF portant sur quatre pays européens (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni), Bruno Cautrès évoque avec nous les enseignements des dernières enquêtes d’opinion. Un entretien en forme d’invitation à une nouvelle sociologie de l’opinion publique européenne.

Le gouvernement Draghi représente une nouvelle saison pour l’Italie et replace ce pays au cœur des enjeux internationaux européens et transatlantiques. Dans cette étude, Jean-Pierre Darnis montre comment, en relançant notamment le traité du Quirinale avec la France, le nouveau Président du Conseil dessine un agenda tourné vers l’extérieur des frontières de la péninsule.

Alors que le monde est toujours plongé dans une crise sanitaire globale et que les États semblent redécouvrir les attraits du protectionnisme et de l’isolationnisme, la nécessité d’une gouvernance mondiale des biens communs face aux défis communs à toute l’humanité est plus apparente que jamais. Sous la direction du Professeur Mireille Delmas-Marty, nous publions le deuxième numéro de la Revue européenne du droit, dont les contributions tentent d’envisager les traits d’une gouvernance mondiale plurielle et des outils juridiques capables de l’incarner, afin d’assurer l’unité dans la pluralité.

Introduite dans le Préambule de la Convention de l’OCDE de 1997 sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales (ci-après la «  Convention  » ou la «  Convention OCDE  »), la notion d’équivalence fonctionnelle a dessiné la voie d’une nouvelle méthode de gouvernance. Fondée sur des principes directeurs et des objectifs à atteindre plutôt que sur des règles précises et univoques, elle permet à l’interprétation de se développer de façon circulaire, évolutive et interactive, combinant la norme internationale et les spécificités nationales.

«  La séparation du politique et de l’économique dans les relations internationales a coïncidé avec les premières décennies de la vague contemporaine de la mondialisation, marquées par la domination économique, politique et culturelle occidentale. Au cours de la décennie 1990, marquée par l’illusion de la «  fin de l’histoire  », du triomphe planétaire de la démocratie et de l’économie de marché et par l’harmonisation technologique, l’économie était en quelque sorte dépolitisée.  »

Le climat, la santé publique, la vaccination  : jusqu’où et dans quelles situations peut-on parler de «  biens communs  »  ? Pourquoi sont-ils partiellement incompatibles avec la mondialisation «  géopolitique  » que nous connaissons  ? Selon Thierry de Montbrial, si nous voulons co-gérer ces biens communs, il faut dépasser le cadre de l’État-Nation et penser à l’échelle pertinente.