Le premier décembre, le parti catalan indépendantiste Junts per Catalunya, dirigé par Carles Puigdemont de Waterloo, a élu Laura Borràs comme candidate aux prochaines élections catalanes prévues pour février prochain. La candidature de Mme Borràs est significative à bien des égards, le principal étant qu’elle représente une transition complète entre l’ancien parti catalan de centre-droit Converngencia (CiU) et la nouvelle composition de Junts per Catalunya, dont la principale stratégie discursive consiste à accélérer les tensions contre l’État espagnol.
En offrant un nouveau tour de piste à la querelle sur l’autonomie stratégique européenne, Mme Kramp-Karrenbauer a peut-être été surprise de se retrouver au centre d’une polémique à l’échelle européenne ; il va pourtant falloir qu’elle s’y habitue, pour le plus grand bien de l’Union.
Comment la géographie nous permet-elle de comprendre les résultats de l’élection américaine ? C’est la cospatialité, plutôt que l’interface, qui permet de mieux comprendre la manière dont s’organise la confrontation entre l’espace de Biden et celui de Trump : deux manières opposées de faire espace qui portent, chacune à sa manière, l’ensemble du territoire des États-Unis.
Malgré un regain d’intérêt pour la répartition des revenus et des richesses, notre compréhension des inégalités et de leurs causes reste limitée. L’opacité du système financier ainsi que les limites des outils standardisés et des concepts permettant de suivre les revenus et les richesses entravent notre capacité à saisir la nature complexe des inégalités au XXIe siècle. Une telle situation limite la qualité et la portée des débats sur les politiques publiques à mettre en place concernant les inégalités et la croissance.
Une synthèse factuelle, en 10 points.
Le 10 novembre 2020, l’Azerbaïdjan et l’Arménie signaient sous l’égide de la Russie un accord mettant fin aux hostilités dans le Haut (ou Nagorno) — Karabakh. Après six semaines de guerre, l’Azerbaïdjan reprenait le contrôle des sept districts peuplés d’Azéris et de Kurdes qui étaient occupés par les Arméniens depuis 1994. Elle recevait également le droit de maintenir ses forces armées dans les territoires conquis, dont le district de Chouchi qui commande le corridor étroit de Lachine entre l’Artsakh, selon l’appellation arménienne du Nagorno-Karabakh, et l’Arménie. Cette victoire nette de l’Azerbaïdjan a pu surprendre ceux qui étaient restés sur les défaites humiliantes des armées 1990 face à des troupes arméniennes incontestablement supérieures, plus motivées et mieux commandées. Elle ne doit pourtant rien au hasard.
Dirigeants et analystes européens se demandent désormais si l’idée d’une Europe capable d’agir de manière indépendante sur la scène internationale pourra résister au renouveau insufflé par une administration Biden.
Le président du Brésil a inversé sa politique de confrontation pour rendre son gouvernement viable. Derrière le jeu, il y a de bien vieilles ruses de la classe politique.
De Trump à Biden : l’Afrique dans la politique étrangère américaine
Afriques Subsahariennes AmériquesIl est probable que les principales initiatives économiques et commerciales en place, ainsi que les plans d’aide humanitaire et d’aide au développement, resteront inchangés. Après le désintérêt de l’administration Trump, le continent bénéficiera de l’adhésion renouvelée de Washington aux principes du multilatéralisme. La promotion des pratiques démocratiques et du respect des droits de l’homme sera une priorité de la diplomatie américaine.
Durant la pandémie de COVID-19, la finance durable poursuit son développement alors que beaucoup défendent une surperformance des fonds ESG par rapport au marché. Cette tendance est soutenue par les émissions de dette durable, et la pandémie a d’ailleurs opéré un changement important dans le mix jusqu’alors dominé par les obligations vertes. En effet de nombreux émetteurs ont eu recours à des obligations sociales ou des « pandemic bonds » pour financer les dépenses liées à la situation sanitaire et son impact sur l’économie. Analyse.
Biden et l’avenir de la bureaucratie américaine : une conversation avec Jon D. Michaels, UCLA
PolitiqueTout au long des quatre années de son administration, Donald J. Trump n’a cessé d’humilier et d’attaquer l’État administratif, affaiblissant et contestant ainsi sa fonction et sa large autorité ; d’où la nécessité de réformer les limites de la bureaucratie fédérale pour l’administration Biden de 2021. Pour approfondir cette analyse, Le Grand Continent s’est entretenu avec Jon D. Michaels, constitutionnaliste de la faculté de droit de l’UCLA.