Études


Mardi prochain, 1 335 élections ont lieu aux États-Unis.

Les Américains voteront pour élire leur président, renouveler une partie du Congrès et pour élire plus de 5 000 membres des législatures d’État.

Comment tout cela va-t-il se passer  ? Quels sont les risques de contestations  ? Quand connaîtra-t-on les résultats  ? Explications en 7 points.

Personne ne sait qui va gagner l’élection présidentielle américaine du mardi 5 novembre. Néanmoins, parmi tous les modèles, plateformes et instituts qui s’essayent à prédire le nom du gagnant, une tendance se dégage  : les indicateurs économiques penchent plus vers une victoire de Kamala Harris, tandis que les sondages et les marchés penchent plus vers Donald Trump.

Aujourd’hui, on vote en Bulgarie — pour la septième fois en quatre ans.

Traversé par des clivages multiples, le système politique bulgare a connu depuis 2021 une période d’instabilité sociale et politique sans équivalent dans l’histoire contemporaine de l’Europe. Comment le comprendre et où peut mener la stasis bulgare  ? Décryptage d’une crise mal connue.

Au référendum sur l’inscription de l’adhésion à l’Union européenne dans la Constitution, poussé par la Présidente moldave, seul un quart des inscrits a voté en faveur du «  oui  » dans une campagne fortement marquée par l’ingérence russe.

Ce résultat, suffisant pour la faire adopter, ouvre la voie à un potentiel retour de flamme politique à Chisinau.

Maia Sandu est-elle en train d’être victime du «  syndrome Gorbatchev  »  ?

Dans une archive inédite publiée aujourd’hui en exclusivité dans les pages de la revue, David Galula expose en détail à William Bullitt une stratégie  : pour éviter la troisième guerre mondiale, il faut couper la Chine de l’URSS.

Nous sommes à l’orée de la guerre froide  ; vingt-deux ans avant le voyage de Nixon  ; la Chine populaire vient de voir le jour.

Les historiens Jérémy Rubenstein et Patrick Weil, à l’origine de cette découverte, tracent le grand contexte qui permet de saisir l’importance de ce document clef.

Héritier du nazisme, tiraillé à ses débuts entre fidélité au nationalisme allemand et libéralisme conservateur, le parti aujourd’hui dirigé par Herbert Kickl a connu de multiples évolutions et fini par métamorphoser son discours.

L’histoire particulière de cette formation d’extrême droite en fait un cas unique en Europe  : non seulement par son importance dans le paysage politique autrichien d’après-guerre mais aussi par sa stratégie.

Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler vient d’annoncer ce samedi 21 septembre à 19h49 (Paris) la composition du gouvernement Barnier, qui se réunira pour un Conseil des Ministres dès ce lundi 23 septembre à 15h.

Par rapport au gouvernement Attal, le gouvernement Barnier sera beaucoup moins parisien, plus féminin, avec des profils avec une formation diverse (moins de Sciences Po). Un tiers des ministres ont déjà été membres d’un gouvernement Attal ou Borne.

Nous étudions ses caractéristiques et sa géographie pour dégager cinq tendances.

L’AfD a-t-elle fait sauter le dernier tabou politique en Allemagne  ?

Au détour d’une affiche, le parti d’extrême-droite allemand place sciemment mais sur le mode du clin d’œil le mot «  Lebensraum  » — l’espace vital dans la théorie nazie.

D’où vient ce concept  ? Que signifie son utilisation aujourd’hui par l’AfD  ? L’historien de la géopolitique Florian Louis propose des clefs d’explication.

Les attaques djihadistes de Bamako cette semaine pourraient être un tournant dans le grand jeu du Sahel.

Réorganisant sa stratégie vers des dynamiques internes, Al-Qaïda menace la clef de l’influence de Wagner dans la région  : l’assurance à ceux qui ont pris de pouvoir par la force de le conserver. En estompant toute référence à son ennemi historique occidental, le groupe terroriste cible l’État islamique et la Russie — confirmant une dynamique entamée depuis le retrait de Barkhane.

Wassim Nasr signe une étude extrêmement fouillée.

Depuis la pandémie, l’économie chinoise montre certaines limites  ; l’an dernier, Pékin a cessé de publier certaines statistiques  : la décélération est là.

Quels outils le Parti communiste chinois mené par Xi Jinping est-il en train de mobiliser pour y faire face  ? Pour le savoir, il faut confronter les conclusions du troisième plénum aux chiffres et aux tendances réelles.

Une étude fouillée, signée Alicia García-Herrero.