Pièces de doctrines


Schmitt et Polanyi  : les trajectoires de deux penseurs du XXe siècle se croisent de manière inattendue sur la métaphore d’un golem menaçant, qui se solidifie après la guerre. Pour lui échapper, une nouvelle géographie politique tente d’émerger autour d’une question toujours actuelle  : comment dompter l’empire  ?
Une pièce de doctrine signée Quinn Slobodian.

L’idée d’un âge d’or de la coopération internationale en matière économique est un mythe — à l’échelle globale, l’intervention d’entités supranationales dans la vie économique des États ne date pas des institutions de Bretton Woods. Nous vivons toujours dans une ère de gouvernance économique globale construite au lendemain de la Première Guerre mondiale  : comment en sortir  ?

«  De l’Ukraine, à la Moldavie, aux Balkans Occidentaux, jusqu’au Royaume-Uni et la Norvège, nous allons construire un «  grand continent  » plus uni, davantage coordonné, plus fort et intégré économiquement.  »
La Secrétaire d’État chargée de l’Europe présente quatre chantiers pour faire émerger la souveraineté continentale — une pièce de doctrine signée Laurence Boone.

En Italie, une fausse révolution a condamné toute une génération à vivre hypnotiquement dans un spectacle répétitif. La troisième République, qui devait remplacer la Deuxième issue du choc de 1992, n’est jamais née.
Dans cette fresque historique, Marco Damilano restitue le monde dans lequel a émergé la figure politique de Meloni.

Le concept d’universalisme européen est un mythe. Sa fonction est de structurer la représentation des valeurs morales prétendument propres à notre espace politico-culturel. Il avance parfois masqué, il gagne du terrain. Il est urgent de déseuropéaniser cette notion.

Une pièce de doctrine signée Rokhaya Diallo.