L’Europe, la pandémie, la guerre. Dans cette pièce de doctrine, le prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz pèse nos forces et nos faiblesses dans la bataille pour le règne qui vient.
Hérités des années 1990, deux écueils guettent le continent : le managérialisme et ses concepts vides d’une part, le brutalisme obérant de l’autre. Pour l’Afrique, l’innovation démocratique passe par une politique de la multiplicité.
L’invasion de l’Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l’histoire, l’écologie de guerre doit devenir une politique sociale.
L’invasion de l’Ukraine nous rapproche de la fin d’un monde, nous éloigne de la fin de l’interrègne. La forme du nouvel ordre continue de se dessiner, de plus en plus précise, de plus en plus inquiétante – jusqu’à la prochaine crise.
Pour survivre dans le nouveau monde, nous naviguons entre les empires. La connectivité, autrefois gage de notre stabilité, est devenue une arme. Dans l’interrègne de la fin des guerres éternelles a surgi un nouvel état : l’a-paix.
« Les mythes ne sont pas seulement des miroirs, mais des galeries de miroirs. Lorsque nous y pénétrons, ils deviennent des systèmes de pensée qui se ramifient en direction du monde extérieur, et des terriers d’éclaircissements qui s’enracinent dans l’inconscient. » Une leçon magistrale signée Alberto Manguel.
Aux origines de l’anthropocène. Une pièce de doctrine signée Paul Magnette.
En amont du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne, Achille Mbembe propose de sortir d’une vision apolitique du développement.
Giovanni Orsina dissèque les quatre mouvements de la symphonie post-Covid.
Deux imaginaires apocalyptiques s’affrontent en Europe. Dans cette pièce de doctrine, Ivan Krastev décèle des clivages profonds qui agitent le continent pendant les années vingt.