Comptes-rendus


«  Sans proposer de nouvelles sources ou bouleverser nos connaissances, il invite avant tout à effectuer un «  pas de côté  » par rapport à nos acquis et à revoir la construction de nos savoirs pour repartir des sociétés coloniales, puis décoloniales, qui révèlent d’évidentes continuités.  ». Une lecture de Décolonisations. Histoires situées d’Afrique et d’Asie (XIXe-XXIe siècle) par Anthony Guyon.

Dans cette recension, l’économiste Guillaume Allègre ouvre une réflexion critique à partir de l’ouvrage de Bruno Amable, La résistible ascension du néolibéralisme. Plutôt que de simplement «  penser contre  », il appelle à dialoguer avec d’autres systèmes de pensée pour construire une réelle alternative au néolibéralisme.

Comment lire Houellebecq  ? Dans ce texte très personnel, l’helléniste et auteure de La Langue géniale, Andrea Marcolongo, s’ouvre sur sa passion pour les ouvrages du romancier en décrivant son entrée dans le dernier d’entre eux  : Anéantir.

Trump a «  changé le monde  » selon Charles-Philippe David et Elisabeth Vallet, qui établissent un lien entre les éléments structurels des relations internationales et la politique de Donald Trump. Nous avons rencontré Charles-Philippe David pour parler des liens entre l’approche de Trump et celle de Joe Biden, de droit international et du rôle de l’Europe dans un monde «  post-américain  ».

La montée des droites radicales en Europe épouse-t-elle le spectre d’un fascisme  ? Nous nous sommes entretenus avec l’historien et intellectuel italien Claudio Vercelli à l’occasion de la parution, en Italie, de son dernier essai, Neofascismo in grigio (Einaudi, 2021).

Le rôle de Premier ministre en France est une construction sociologique et historique. Si le couple Président-Premier ministre est conçu par la Constitution comme une dyarchie, c’est la pratique, plus que le droit, qui a façonné la fonction. Nous publions les bonnes feuilles de l’ouvrage, paru aux éditions du CNRS.

«  L’ouvrage de Marc Belissa et Yannick Bosc présente l’insigne avantage de rappeler ce qui devrait être une évidence universelle, à savoir le fait qu’un mouvement de concentration autoritaire du pouvoir, de centralisation bureaucratique, de surveillance et de dépolitisation de la société n’est «  efficace  » que dans la stricte mesure où on se donne la dictature personnelle pour idéal de société.  » Une lecture de Guillaume Lancereau.