La politique et le destin

Nous publions les bonnes feuilles de l'essai séminal de Mario Tronti « Politique et destin » traduit en français dans l'ouvrage consacré à ce fondateur de l'opéraïsme aux éditions Amsterdam : Le démon de la politique.

Étienne Balibar, Antonio Negri, Mario Tronti, Le démon de la politique, Paris, Éditions Amsterdam, 2021, 200 pages, ISBN 9782354802387, URL http://www.editionsamsterdam.fr/le-demon-de-la-politique/

Que nous importe aujourd’hui le destin ?
C’est la politique qui est le destin.

Johann Wolfgang Goethe [citant Napoléon Bonaparte]

Le destin est seulement l’ennemi, et l’homme s’oppose à lui
également comme une puissance combattante
.

le jeune Hegel

Ce n’est pas pour rien que les dieux bienheureux sont,
chez Hölderlin, « sans destin ».

Walter Benjamin

L’idée de destin requiert l’expérience de la vie,
non l’expérience scientifique, la faculté d’intuition,
non de combinaison, la profondeur, non l’esprit.

Oswald Spengler

Ce que nous appelons destin sort des hommes
et n’entre pas en eux de l’extérieur.

Rainer Maria Rilke

Celui qui prétendrait passer outre,
le cours fatal des choses le brisera.

Tchouang-tseu

Ces mots ont été dits avant d’être écrits. Leur forme en conserve quelque chose comme une hésitation, qui se dissipe à leur lecture, à leur écoute. J’aime écrire presque autant que je déteste parler. Et pourtant, cette phrase de Max Weber  : je suis né pour la tribune et les journaux, m’a toujours intrigué. Chaque penseur politique est pris dans ce paradoxe. Son écriture est une parole dirigée vers l’action. Les deux yeux ouverts sur son époque, l’un attentif à la logique du discours, l’autre vigilant quant aux conséquences des mots. Conviction et responsabilité en divergent accord.

Le tout est de trouver dès le départ le ton adapté au thème. Les premiers accords sont décisifs. En émerge le thème, qui guide ensuite la composition. Politique et Destin  : deux majuscules, deux substantifs, un rapport d’égal à égal, un champ de bataille – et pas de solution, ni définitive ni provisoire. Un thème entre ciel et terre  : c’est ainsi que je le vois, ainsi que je l’aborde. Pensons à «  Rach 3  », comme l’appelle le film Shine, le troisième concerto pour piano et orchestre de Rachmaninov, en mineur, de 1909, dont le manuscrit a symboliquement été terminé durant la traversée menant de l’Europe à l’Amérique  : la politique, c’est la partition du soliste, le destin, celle de l’orchestre. De même que le piano dirige l’orchestre, la politique conduit l’histoire. Dans le final, alla breve, le dernier mot revient au piano  : la politique a conquis l’histoire, l’a menée à son terme, celui qu’elle lui a choisi. L’exécution est ardue, la partition complexe. Ce sont les débuts du xxe siècle  : l’harmonie n’a plus l’exclusivité. Il y a seulement des contrastes. J’avertis  : ce thème fait partie d’un ensemble bien plus vaste, celui de la crise et de la critique de la politique moderne, leitmotiv de ma longue présence siennoise. Stabilitas loci – stabilitas rei.

«  Politique et destin  », cela doit se comprendre ainsi  : politique et histoire moderne. Mais non sans un doute, que je veux expliciter aujourd’hui, de manière peut-être quelque peu ironique. Ce choix des confins de la modernité, cette décision, prise de longue date, de côtoyer la pensée du moderne, est en effet maintenant consommée. Il s’agit plutôt désormais, pour cause de contingences nécessaires, de se défaire du piège de la Jetztzeit, en se tournant vers le temps long. Non parce que celui-ci aurait une valeur plus importante, mais parce qu’à notre époque de damnatio memoriae, il y a là un avantage. Les lois du mouvement de la politique se révèlent plus éternelles que modernes, la politique s’avère constitutive de la grande philosophie, de Platon à Hegel, et par-delà. C’est toute la Stimmung de cette recherche. La politique ne se rajoute pas à un système pour faire partie de lui, mais soit celui-ci part d’elle, soit le reste de la pensée se coagule autour de cette dernière. Comment les êtres humains tiennent ensemble en société – «  comment  », et non «  pourquoi  ». C’est tout le problème, de Thucydide à Hobbes, de la Bhagavad-Gîtâ à l’Ancien Testament, de Paul à Luther, de Kant à Weber. Cependant, la passion pour le moderne m’a submergé, épris que j’étais, dès ma jeunesse mélancolique, des mots de Rimbaud  : «  il faut être absolument moderne1  ». Le champ de bataille s’en est trouvé désigné. Il a fallu s’armer de pensées. C’est toujours dans la confrontation avec notre époque que doit se fonder la raison de nos idées.

La catégorie de destin intervient pour compliquer le tableau. Ce mot évocateur me revient souvent. J’ai cherché à comprendre pourquoi. On pourrait dire, au lieu de politique et destin, la politique comme destin – titre d’un livre qui m’est cher, écrit à la fin des années 1960, et qui rassemblait deux textes «  schmittiens  » de Karl Löwith et de Salvatore Valitutti2 – au sens d’une vocation à la politique, d’un appel originel. Destin, en ce sens, comme fatum, μοῖρα. Mais mon discours prendrait une tournure biographique. Je dis d’emblée que ce n’est pas ça. Je maintiens  : «  politique et destin  ». Et celui-ci, non comme ἀναγκαία τύχη3, fatalité inéluctable, sort nécessaire, mais comme Schicksal. Un concept hégélien, du jeune Hegel, du Hegel, selon Della Volpe, romantique et mystique, selon Dilthey, révolutionnaire et théologien, qui se manifeste, entre 1790 et 1800, dans les Jugendschriften, découverts grâce aux éditions Nohl (1907) et Hoffmeister (1936). Un Hegel théologien historique, dira Troeltsch. Une définition confirmée, si l’on se rapporte au fragment qui conclut cette période, entre Francfort et Iéna, en 1799, selon Rosenzweig, en 1800, selon Haering  : Freiheit und Schicksal [Liberté et destin], selon le titre de l’édition Lasson, que l’on préfère aujourd’hui désigner par son incipit, «  Der immer sich vergrössernde Widerspruch…  », «  La contradiction toujours croissante…  ». Politique et destin deviennent ici la même chose que liberté et destin. D’où une déclinaison de la politique comme liberté à l’égard de l’histoire, politique qui est certes conditionnée, déterminée, soumise à la nécessité par l’histoire, mais qui ne se remet pas, ne se rend pas, ni à cette déterminité4 ni à ces conditionnements. La politique ne reflète rien, mais produit, elle ne décrit rien, mais crée, et elle produit et crée depuis la cage d’acier de l’histoire, de ce qui est et de ce qui a été. C’est cela, la grandeur, dirais-je, la beauté de la politique, quand elle s’élève, quand elle est contrainte de s’élever, jusqu’à la grande histoire.

Hyppolite a lu le «  destin  » de Hegel comme un concept irrationnel, dérivé des conceptions tragiques qui étaient celles de Hölderlin et seront celles de Nietzsche. C’est l’obscurité sur fond de laquelle se détacha la lumière de la Grèce. Pour aller dans le sens de Dilthey, selon qui Hegel est arrivé au monde de l’histoire par la religion, je préfère aller chercher l’origine du concept de destin chez le Hegel théologien politique. Prenons donc cette œuvre, qui se trouve au cœur de la «  crise  » de Francfort, élaborée, selon Nohl, entre l’hiver 1798 et l’été 1799, L’Esprit du christianisme et son destin. Des pages splendides  :

Le destin de Jésus était de souffrir du destin de sa nation  : ou bien de le faire sien et d’en supporter la nécessité,d’en partager les lois et de réconcilier son propre esprit avec celui de ce destin, mais en sacrifiant sa beauté, son lien au divin, ou bien de rejeter loin de lui le destin de son peuple et de conserver sa vie en lui-même, mais sans la développer ni en avoir la jouissance […]. Jésus choisit le second destin, la scission entre sa nature et le monde […]. Mais plus il ressentit profondément cette scission, moins il put la supporter pacifiquement, et son action fut la courageuse réaction de sa nature contre le monde ; son combat était pur et noble parce qu’il connaissait dans toute son ampleur le destin auquel il s’était opposé […]. L’existence de Jésus consista donc à se séparer du monde, et à trouver un refuge dans le ciel […] ; mais aussi pour une part à actualiser le divin et, dans cette mesure, à lutter contre le destin5.

Et il y a cette suite, grosse de conséquences théoriques et historiques, que l’on ne peut développer ici car cela nous porterait trop loin  : «  ausser gegen den Teil des Schicksals , der unmittelbar als Staat erschien6 » («  à l’exception de cet aspect sous lequel le destin apparaissait immédiatement comme État  »). La politique, cette forme résiduelle prise dans la destinée implacable du pouvoir, on peut donc difficilement la séparer de soi, sinon en s’abandonnant naïvement à l’inefficacité de l’action. Mais c’est une autre histoire.

Venons-en plutôt à un point essentiel. Entweder… oder, ou bien… ou bien  : la logique dichotomique qui est ici celle du Hegel théologien était celle du Machiavel politique, comme l’a rappelé Althusser. Le jeune Hegel lit Machiavel  : «  L’Allemagne n’est plus un État7  », écrit-il dans La Constitution de l’Allemagne, comme l’Italie alors ne l’était pas encore. Je me répète  : la politique est fondement du moderne, généalogie de la philosophie, logique de la pensée, Organon de l’être-au-monde en tant que sujet, lecture active de la condition sociale moderne, c’est-à-dire d’une objectivité comme destin. Sans subordination, mais sans résignation. Dans le refus du et-et, dans l’affirmation du aut-aut, là résident la grandeur et la beauté de l’action et de la pensée politiques, quel qu’en soit le prix. Et par conséquent aussi, dans ce sentiment tragique qui s’inscrit toujours à la limite infranchissable de la Kultur, cette civilisation humaine supérieure à l’actuel état barbare des choses. Une dialectique du positif et du négatif, du oui et du non, faite d’échanges de positions entre l’ami et l’ennemi, sans position fixe donc, nous-mêmes pouvant incarner soit l’un soit l’autre, soit le oui soit le non, selon les besoins de l’époque, considérés exclusivement depuis notre camp. Sans synthèse, sans Versöhnung. Une médiation tactique peut intervenir, mais pas de réconciliation stratégique. Tel est le code, le style de notre pensée-action  : bonheur, aisance, féminine, dirait-on, d’être ainsi au monde, et ce même dans le malheur que ce soit dans ce monde.

Mais retournons à Freiheit und Schicksal  :

La situation de l’homme que le temps a précipité dans un monde intérieur peut être [de deux ordres]. Soit une mort perpétuelle – s’il veut se maintenir dans ce monde ; soit seulement un effort pour supprimer le négatif du monde subsistant […]. Sa souffrance est liée à la conscience des limites à cause desquelles il dédaigne la vie telle qu’elle lui serait permise, il veut sa souffrance ; par contre, la souffrance de l’homme qui n’exerce pas de réflexion sur son destin est sans volonté, parce qu’il honore le négatif8.

«  L’homme qui n’exerce pas de réflexion sur son destin  »  : ces derniers temps, nouveaux sombres temps, nous avons commencé au sein d’un cercle restreint de vieux amis à parler d’homo democraticus, pour caractériser le dernier degré de dépolitisation de l’homo œconomicus. Sans être entendus, tant il s’avère difficile pour le sens commun intellectuel de la majorité de réaliser que le glorieux citoyen de l’Occident s’est retrouvé, de fait, «  sans volonté  », à honorer démocratiquement le négatif. Car les limites (die Schranken), dans leur existence juridique et institutionnelle, économique et technologique, sont tenues pour indépassables et, pour cela, les déterminités et les contradictions de chacun sont tenues pour absolues ; il faut par conséquent se sacrifier à elles, soi-même autant qu’autrui. Le «  ou bien  » réside, ici, dans l’assomption pleine et entière de la dialectique comme conflit irrésolu et irrésoluble. Mais s’il y a d’un côté le destin, c’est-à-dire l’injonction, la limite, qu’y a-t-il de l’autre côté ? C’est là qu’intervient un mot poétique, qui est aussi un concept philosophique, une disposition de l’esprit libre caractéristique de cet âge révolutionnaire qui s’étend du Sturm und Drang au premier romantisme  : Begeisterung. Enthousiasme ? Cela me paraît faible, comme traduction. Car il lui manque, précisément, le Geist. Que devient l’ascension, l’élévation, l’aspiration de l’esprit à se libérer des conditionnements de la contingence ? Que devient ce que les Grecs appelaient «  inspiration divine  » ou même divination, et que Platon voyait se réaliser, se consommer, ou, du moins, se manifester uniquement dans le rêve et dans la folie ? Hyperions Schicksalslied, 1799, Hölderlin  : «  Mais à nous il échoit / De ne pouvoir reposer nulle part. / Les hommes de douleur / Chancellent, tombent / Aveuglément d’une heure / À une autre heure, / Comme l’eau de rocher / En rocher rejetée / Par les années dans le gouffre incertain9.  » L’opus 54 de Brahms, Schicksalslied, m’accompagne toujours dans cette lecture. Mais déjà au Stift (1793), il y a Das Shicksal, avec, à une époque où l’espérance d’un bouleversement est pourtant encore vive, cet exergue d’Eschyle, «  Prosternés devant la destinée, les sages  », démenti par la victoire d’Héraclès sur la destinée-même ; et die Noth, la nécessité, die grosse Meisterin (la grande maîtresse), mais dans le même temps, le «  saint orage  » qui vient «  en foudre divine  », arrêté par la lutte des géants  : «  Qu’au plus saint orage s’écroulent / Les murs où je suis détenu, / Et plus superbe et libre foule / Mon esprit la terre inconnue10 !  » Puisque comme dans Die Titanen  : «  Chez les mortels eux aussi la présence / Du divin doit être sentie11  ».

Delirio y destino, dira ensuite, plus proche de nous, au cours de notre cher xxe siècle, María Zambrano. Des délires, ruses d’un «  rêve  » trompeur, mais sur lesquels repose aussi cet adsum, ce «  oui, je suis ici12  »  :

Et ce qu’elle voyait, c’étaient les nuages blancs et immobiles, écriture gigantesque dans le ciel de cette vie qu’elle se projetait à elle-même, que tous les hommes projetaient et ensuite, comme ils la voyaient au-dessus de leurs êtes et qu’elle s’abattait sur eux, ils l’appelaient destin, et aussi Histoire13.

Au xviie, un siècle proche du xxe par certains aspects, Baltasar Gracián avait mystérieusement proclamé la sentence de la raison d’État comme suit  : «  corps d’histoire  », «  âme de la politique14  ».Luporini commente ainsi la Begeisterung  : «  cela signifie toujours quelque chose qui appartient au caractère de l’homme libre, de l’homme véritable, c’est-à-dire de l’homme de la nature, qui n’a pas été mortifié, corrompu, falsifié par des temps misérables […]. Cela implique toujours, d’une certaine façon, de célébrer la liberté de l’esprit15  ». Cassirer l’a fait, à sa manière objective et symbolique. Dans un discours de 1929, L’Idée de la constitution républicaine, il citait le mot de Goethe  : «  Le meilleur que puisse nous offrir l’histoire, c’est l’enthousiasme qu’elle suscite16.  » C’est le Goethe qui avait devant les yeux les canonnades de Valmy. Mais il y a à ce sujet un passage important. Hegel dit  : «  die Begeisterung eines Gebundenen  », d’un individu entravé17. «  Entravé – clarifie Luporini –, évidemment, par le destin lui-même, et par sa situation, historique, déterminée  : par cette situation que l’on ne peut fuir ; qu’il est vain et illusoire de chercher à oublier ; à laquelle se fermer et de laquelle se séparer est mortel18  ». «  Situation  » est le terme du xxe siècle pour «  destin  ». Une redécouverte de ces dernières années siennoises a justement été la lecture, partagée avec des jeunes gens, de ce discours sur la culture de la crise que le jeune Luporini a importé d’Allemagne en Italie. Le commentaire du texte hégélien continue ainsi  : «  “L’enthousiasme d’un entravé” est comme une formidable ivresse grâce à laquelle on s’illusionne de faire violence à son destin […]. Un “moment effrayant”, dit Hegel, pour celui qui exerce cette violence, “dans lequel il se perd19”.  » C’est dans cette configuration que le destin ne persiste pas seulement à rester ce qu’il est, mais devient ce que l’on est. Alors «  les déterminités [que l’entravé] a oubliées, qui ne sont pas mortes20  », selon les mots de Hegel, l’emportent. Voilà ce que signifie ce passage  : c’est la vie de la déterminité que d’être entravée par la contradiction et obligée à la confrontation. On doit se mesurer au destin. Il nous maintient en vie, et pourtant il faut l’amener à mourir, si l’on veut agir et penser en esprit libre. La «  situation  » est à traverser et à oublier, à rejeter derrière notre dos, pour pouvoir nous élever au-delà et au-dessus de ce qui est. Me vient à l’esprit une pensée prophétique de Simone Weil, dans La Pesanteur et la Grâce  : «  La grande erreur des marxistes et de tout le xixe siècle a été de croire qu’en marchant tout droit devant soi, on a monté dans les airs21.  » Le xxe siècle a corrigé cette erreur, non pas, comme tous le pensent, par excès, mais plutôt par manque. Il y a toujours une aura de mystère autour du sens des grands événements. Mais les superbes mots qui concluent presque L’Esprit du christianisme et son destin nous éclairent  : «  Pour tout rêveur qui ne délire que pour lui-même la mort est la bienvenue, mais celui qui rêve de grandes choses ne peut sans douleur abandonner la scène où il voulait se manifester ; Jésus mourut avec la conviction que ses idées ne seraient pas perdues22.  » Face à la misère du langage politique contemporain, je cherche d’autres façons de dire les grandes choses. Alors, je lis ici la passion et la mort, mais aussi l’attente, l’espoir, la volonté de résurrection d’un esprit révolutionnaire.

Sources
  1. Arthur Rimbaud, «  Adieu  », Une saison en enfer, 1873.
  2. Karl Löwith et Salvatore Valitutti, La politica come destino, Rome, Bulzoni, 1978.
  3. Sophocle, Électre, vers 48.
  4. Déterminité (Bestimmtheit) est le terme employé par Hegel et repris par Luporini et Tronti, qui désigne ici le caractère déterminé de l’être-là, donc le caractère particulier et limité des choses existantes (Ndt).
  5. Georg Wilhelm Friedrich Hegel, L’Esprit du christianisme et son destin, trad. fr. O. Depré, Paris, Vrin, 1971, p. 108-109.
  6. Ibid., p. 109.
  7. Georg Wilhelm Friedrich Hegel, «  La Constitution de l’Allemagne  », Écrits politiques, trad. fr. M. Jacob, Paris, Champ libre, 1977, p. 31.
  8. Georg Wilhelm Friedrich Hegel, «  La contradiction toujours croissante…  », Premiers Écrits (Francfort 1797-1800), trad. fr. O. Depré, Paris, Vrin, 1997, p. 362-363.
  9. Friedrich Hölderlin, Hypérion , trad. fr. Ph. Jaccottet, Paris, Gallimard, 1973, p. 220.
  10. Friedrich Hölderlin, «  Le Destin  », Œuvre poétique complète, trad. fr. F. Garrigue, Paris, La Différence, 2005, p. 293.
  11. Friedrich Hölderlin, «  Les Titans  », Œuvres, trad. fr. collective, Paris, Gallimard, 1967, p. 894.
  12. Maria Zambrano, Délire et Destin . Les vingt ans d’une Espagnole, Paris, Éditions des femmes, 1997, p. 25.
  13. Ibid ., p. 26.
  14. Baltasar Gracián, Le Politique Dom Ferdinand le Catholique, Paris, Gérard Lebovici, 1984, p. 19.
  15. Cesare Luporini, Un frammento politico giovanile di G.W.F. Hegel . Notizia e commento, dans Filosofi vecchi e nuo vi. Scheler, Hegel, Kant, Fichte, Rome, Editori Riuniti, 1981, p. 100.
  16. Ernst Cassirer, «  L’idée de la constitution républicaine. Discours prononcé lors de la fête de la constitution le 11 août 1928  », Philosophie, vol. 95, n° 4, 2007, p. 20.
  17. Georg Wilhelm Friedrich Hegel, «  La contradiction toujours croissante…  », art. cité, p. 363.
  18. Cesare Luporini, Un frammento politico …, op. cit., p. 99.
  19. Ibid ., p. 100-101.
  20. Ibid .
  21. Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce, Paris, 10/18, 2007, p. 174.
  22. Georg Wilhelm Friedrich Hegel, L’Esprit du christianisme, op. cit., p. 112.
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