Cette page sera régulièrement mise à jour pour suivre les résultats du second tour dans les circonscriptions où se présentent des figures politiques majeures.

Dernière mise à jour : lundi 8 juillet à 01h30 (Paris).

Comment construire une coalition dans une Assemblée sans majorité absolue ?

Notre outil exclusif est en accès libre.

Nous publions le premier simulateur de coalitions à partir des estimations de sorties des urnes Ipsos.

Ils confirmeraient pour l’instant la tripartition de la France à l’Assemblée. Le RN sous-performerait par rapport aux projections et le bloc présidentiel se maintiendrait, bénéficiant, avec le bloc de gauche, du front républicain. Une « grande coalition » serait possible.

Notre analyse exclusive des données du ministère de l’Intérieur sur la participation à midi à l'échelle départementale révèle deux premières leçons de cette journée de deuxième tour : là où le RN a performé, la participation est la plus forte. De l’autre côté : la participation baisse là où la gauche était plus forte le 30 juin.

Jeudi dernier, Biden a réalisé l’une de ses pires performances de la campagne lors du débat télévisé qui l’a opposé à Donald Trump. Une semaine plus tard, les agrégations de sondage d’intention de vote suggèrent que le président démocrate a chuté à l’échelle nationale et dans les swing states.

Le départ en vacances caractéristique du premier week-end de juillet pourrait-il contribuer à propulser Jordan Bardella à Matignon ? Les données le montrent : une abstention plus élevée au second tour contribuerait à rapprocher le Rassemblement National du seuil de la majorité absolue.

Selon le dernier sondage de Cluster17 la participation serait élevée, du même ordre qu’au premier tour. C’est un point clef. Dans un tel scénario, le RN se situerait très loin de la majorité absolue (entre 170 et 210 parlementaires) et il pourrait exister une majorité possible pour une Grande Coalition — sans LFI et sans le RN.

Il y a quatre jours à peine, Budapest prenait la présidence tournante du conseil de l’Union européenne et avec elle la lourde responsabilité d'œuvrer à trouver des compromis entre les 27 sur des dossiers clés. Aujourd’hui, le Premier ministre Viktor Orbán se rend à Moscou pour s’entretenir avec Poutine, suscitant l’ire des dirigeants européens.

Alors que la participation peut tout faire basculer, notre dernière projection montre qu’aucune majorité claire ne se dégagerait.

Dans ces conditions, qui gouvernera la France ?

Nous publions la version mise à jour de notre simulateur de coalitions.

Les électeurs iraniens sont appelés aux urnes aujourd’hui, vendredi 5 juillet, pour le second tour de l’élection présidentielle. Partagés entre la crainte d’un candidat ultraconservateur, les espoirs limités permis par un candidat modéré et le désir de boycott, ils voteront pour un scrutin dont la portée est limitée par les institutions non élues de la République islamique.