Dans ses dernières prévisions, le Fonds monétaire international estime la croissance mondiale en 2024 et 2025 à 3,2 %. Les prévisions à l’échelle globale ont été revues légèrement à la hausse par rapport aux estimations du début de l’année. Dans les pays européens, la croissance devrait rester toutefois modeste.

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes a déclaré que Moscou cherchait à prendre la ville-clef de Tchassiv Yar d’ici le 9 mai, date qui marquera le 79ème anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur le Troisième Reich. Si l’Ukraine tient toujours la ville, le manque de moyens pourrait ouvrir la voie à une progression russe rapide.

Aujourd’hui et demain, mercredi 17 et jeudi 18 avril, un Conseil européen spécial se tient à Bruxelles autour du New Deal européen en matière de compétitivité. Les chefs d’État et de gouvernement devraient discuter des perspectives économiques, du l’avenir de marché unique ainsi que de la guerre en Ukraine et de la situation au Moyen-Orient.

D’après nos calculs, l’Iran aurait dépensé environ 49 millions de dollars pour son attaque contre le territoire israélien. C’est sept fois moins que les 345 millions dépensés par Israël, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Jordanie pour abattre les drones et missiles lancés par Téhéran.

La défense du territoire israélien par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni notamment a démontré une chose : les moyens à disposition des grandes puissances sont assez performants pour déjouer des attaques aériennes massives. Les Ukrainiens se demandent cependant pourquoi leur pays n’en bénéficie pas alors que les attaques russes sont quotidiennes.

Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, l’Iran, avec le soutien de ses proxies, a lancé une attaque d’une envergure inédite sur le territoire israélien. Si des projectiles sont partis des territoires irakien, syrien, libanais et yéménite, l’Arabie saoudite, la Jordanie et les Émirats arabes unis ont quant à eux contribué directement à la défense d’Israël. Nous publions deux cartes exclusives sur la nouvelle géopolitique du Moyen-Orient.

Hier, dans la nuit, une nouvelle a commencé à circuler sur les réseaux sociaux : selon des sources israéliennes, la princesse Salma bint Abdullah, troisième enfant du roi Abdullah et de la reine Rania de Jordanie et pilote de chasse dans l'armée de l'air jordanienne, aurait abattu six drones iraniens traversant l’espace aérien du royaume en direction d'Israël. L’analyse de cette fake news permet de comprendre l’une des questions les plus centrales de cette séquence : que se passe-t-il au sein des sociétés arabes et musulmanes lorsque les autorités décident de protéger Israël ?

Confronté à un manque d’hommes, le gouvernement ukrainien a récemment fait passer deux lois visant à abaisser l’âge de la mobilisation et à mieux l’encadrer. Aucune disposition relative à la démobilisation n’a néanmoins été conservée, laissant sur le front des soldats épuisés par deux ans de guerre sans perspective de retour à la vie civile.

Avec l’attaque iranien d’Israël un seuil a été franchi – mais nous ne sommes pas encore dans une guerre totale. De Téhéran à Washington, en passant par Tel Aviv et la Jordanie, nous faisons un point de situation avec tout ce qu’il faut retenir de cette séquence particulièrement chaude.

C’est la première fois dans l’histoire de la République islamique que l'Iran lance une attaque contre Israël à partir de son propre territoire. La riposte de Téhéran à la mort de Mohammad Reza Zahedi va-t-elle provoquer une escalade régionale ? En cherchant à prendre du recul dans un contexte particulièrement chaud, nous faisons le point.