À l'issue du dernier sommet de Pékin, le 16 juillet, l'Ue et la Chine ont déclaré vouloir approfondir leurs relations commerciales dans le cadre des règles fixées par l'OMC et ont envoyé un message à l'Amérique de Trump  : pas de guerres commerciales.

Le sommet d’Helsinki a occasion à Donald Trump de manifester son opposition au gazoduc Nord Stream 2. Cette nouvelle phase des négociations impose une fois de plus les États Unis comme un concurrent de la Russie dans le domaine de l’énergie.

Pendant la dernière rencontre des ministres des affaires étrangères à Bruxelles, les pays baltes ont manifesté leur plein soutien au Partenariat oriental. Même si le programme a été critiqué à cause de ses progresses insuffisants, il resterait un instrument fondamental pour stabiliser le voisinage de l’Union.

À l’occasion de la participation de l’Islande et de la Norvège à l’Acer, le débat sur les relations de ces pays avec l’Union européenne au sein de l’EEE a été relancé.

Sur la question syrienne, Washington et Moscou semblent avoir deux visions stratégiques apparemment similaires, symptôme d'une relation détendue entre les deux dirigeants, qui pourrait cependant dissimuler de nouveaux éléments de divergence et de dangereux jeux d'alliances régionales.

La Turquie d’Erdoğan s’approche du deuxième anniversaire du coup d'État manqué à la suite duquel les "purges" du président ont touché divers domaines de la vie du pays. A la suite d’un nouveau décret, Erdoğan contrôlera également l'état-major de l'armée. Plusieurs changements sont à venir à la tête de l'État turque.

La création de deux nouveaux quartiers-généraux pour l’Otan, à Ulm et à Norfolk, dans le but d’améliorer la capacité de dissuasion contre la Russie souligne le statut de champ de bataille de l’Europe et avive les inquiétudes quant à l’efficacité des structures de l’Alliance.

Même si le résultat du sommet entre la Chine et l’Union européenne montre un front commun contre les tarifs imposées par les États Unis, cette unité d'intention cache d'importantes différences stratégiques. Le monde imaginé par l’Europe ne serait pas semblable à celui des intentions de Pékin.

Les discussions serbo-kosovares sur une normalisation de leurs relations sont non seulement cruciales pour l’avenir des deux pays, mais aussi pour leurs relations futures avec l’Union. Alors que certains progrès ont été observés, c’est toute la définition du système d’intégration de l’Union qui est en jeu.

Lentement mais sûrement, la République en Marche se cherche des alliés pour les élections européennes à venir. Une tâche difficile.