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L'essentiel


Le tir spatial effectué par l'Iran le 16 janvier, destiné à mettre en orbite un satellite d'observation, relance les craintes occidentales concernant une possible dimension militaire du programme spatial iranien. Ce lancement intervient alors que le programme balistique iranien fait l'objet des plus vives critiques de l'administration Trump et que la viabilité de l'accord de Vienne est de plus en plus remise en doute depuis le retrait américain.

Comment caractériser les mouvements sociaux européens ?

Depuis quelques années, l’Europe connaît une multiplication des mouvements sociaux et des revendications sociales. La Lettre du Lundi et le GEG se proposent d’esquisser une étude entre ces mouvements très différents les uns des autres à partir de deux clés d’analyse, pour faire ressortir leurs particularités.
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Nicholas Haysom, Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Somalie, fut déclaré persona non grata par le gouvernement somalien le 2 janvier dernier. Les protestations des Nations Unies appuyées par plusieurs États n’ont rien changé. Prise au nom de la souveraineté par un gouvernement largement dépendant du soutien externe, cette mesure soulève des questions intéressantes sur le rapport de forces entre les gouvernants d’un État failli comme la Somalie et leurs donateurs.
Annoncée ce lundi 16 janvier 2019, la création d’un Forum du Gaz de la Méditerranée orientale basé au Caire par l’Egypte, Israël, Chypre, l’Italie, la Jordanie et les Territoires palestiniens pourrait à long terme contribuer à réduire l’instabilité aux frontières de l’Europe et permettre à l’Union européenne de diversifier ses approvisionnements gaziers.
La Commission nationale électorale indépendante (Ceni) s'est réunie en assemblée plénière le 9 janvier, jour où une partie seulement des résultats de l’élection présidentielle et des élections provinciales en République démocratique du Congo a été annoncée. Entre confirmation de certaines tendances et émergence de nouvelles personnalités, Felix Tshisekedi a été désigné vainqueur des élections présidentielles avec 50 % des suffrages exprimés. L'incertitude et les tensions autour de ce nom ne sont pas de bon augure pour l'avenir.
Le Soudan connaît la plus grande vague des manifestations contre le régime du président Omar el-Béchir depuis 2013. Le pays qui traverse une grave crise économique depuis des années, a vu des milliers de manifestants descendre dans la rue pour protester contre la hausse du prix du pain, mais en quelques jours leur revendication principale est devenue la démission du président, qui pourrait faire face à son plus grand défi depuis son arrivée au pouvoir.
Les élections législatives du 9 décembre 2018 ont consacré un changement politique majeur en Arménie en donnant à son nouveau Premier ministre Nikol Pachinian une majorité quasi complète au Parlement. Cet évènement parachève la révolution de velours du printemps dernier et pourrait contribuer à changer le visage du pays. Nikol Pachinian a en effet déclaré vouloir le débarrasser de la corruption endémique, faire avancer le processus de paix au Haut-Karabagh, et chercher un nouvel équilibre géopolitique avec le « grand frère » russe.
Les États-Unis ont rétrogradé le statut de l'Union européenne par ordre de préférence diplomatique, le ramenant du statut d'État à celui d'organisation internationale. La mauvaise humeur et les réactions n’ont pas tardé.
Le 31 décembre 2018, Donald Trump a signé l’Asia Reassurance Initiative Act. Cet acte propose une stratégie d’ensemble pour réaffirmer les intérêts américains dans la région. Concrètement, l’ARIA autorise des dépenses d’un montant d’1,5 milliard de dollars pour une série de programmes portant sur l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. Les principaux défis identifiés sont la militarisation de la Mer de Chine méridionale par la Chine, le nucléaire nord-coréen ainsi qu’un terrorisme islamiste grandissant.
Parmi les questions qui se posent autour du mouvement protestataire des gilets jaunes, l’une concerne ses probables liens extérieurs : les scènes de chaos parisiennes seraient-elles orchestrées depuis Moscou ? En l'absence de preuves, la réponse est loin d'être facile à donner et doit tenir compte des positions prises par la Russie ces dernières années vis-à-vis des protestations populaires aux quatre coins du monde.