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L'essentiel


Stefan Löfven, le premier ministre suédois, s’est entretenu avec le président russe en marge du sommet arctique de Saint-Pétersbourg le 9 avril dernier. C’est la première rencontre entre les deux dirigeants : les deux pays sont en froid depuis l’annexion de la Crimée en 2014, la Suède étant le seul pays nordique à ne pas avoir repris une coopération normale avec son voisin baltique. Leur discussion semble avoir abouti à une amélioration des relations. Signaux faibles d'une reprise de la coopération ?
Le projet des Nouvelles Routes de la Soie s’appuie sur un puissant réseau de banques publiques, en premier lieu la China Development Bank. Il s’agit là d’un aspect trop souvent méconnu de la politique économique extérieure de la Chine. Des signaux faibles importants à prendre en considération aussi en Europe, en occasion du sommet, aujourd'hui, du 16+1 à Dubrovnik, en Croatie.
La campagne électorale pour les élections en Inde, qui ont débuté hier 11 avril, est d’autant plus suivie au Pakistan qu’elle se déroule alors que le traditionnel antagonisme entre les deux pays a atteint un niveau paroxystique, après le risque d’escalade militaire de fin de février au regard du Cachemire. Ce contrecoup montre comme une victoire nationaliste, causant une possible aggravation des relations avec l’Inde, ouvre des possibilités inattendues pour le dirigeants pakistanais.
La Commission a publié le 1er avril dernier les émissions de gaz à effet de serre vérifiées pour 2018 au sein de l’Union. Le rapport indique l’entrée de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair au sein du club des 10 plus gros pollueurs. Un signal faible qui interroge sur l’efficacité des politiques carbone à destination du secteur aérien, qui représente 3 % des émissions totales de l’Union.
L'Istituto Ricerche Internazionali Archivio Disarmo (IRIAD) de Rome a publié un rapport sur l'état du trafic illicite des armes légères et de petit calibre (SALW) dans la Méditerranée élargie. Signaux faibles qui démontrent le statut de la Méditerranée comme pont géopolitique pour le trafic illicite. Outre les Balkans et le Moyen-Orient, l'Afrique apparaît comme un territoire de transit et de destination. Mais les acteurs régionaux ont posé la question de savoir comment mettre un terme à ces trafics.
L’élection de Narendra Modi en 2014 s’est faite sur fond d’une promesse : « libérer » la croissance indienne à travers un ensemble de réformes libérales surnommées « Modinomics ». Cinq ans après, l’économie indienne, malgré une croissance élevée, montre encore des problèmes structuraux et des inégalités grandissantes. Le GEG vous propose aujourd’hui une fiche pour analyser les effets des Modinomics, en ce jour d’ouverture des élections indiennes.
Le gouvernement roumain PSD-ALDE est sous le feu de la critique tant nationale qu’internationale à cause de sa réforme du système judiciaire. La pression a pris une nouvelle ampleur la semaine dernière avec la publication de communiqués officiels par les principaux pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne et les États-Unis, et la convocation à un référendum par le Président Iohannis (PPE) le 26 mai prochain. Signaux faibles provenant de la Présidence du Conseil de l’Union.
Confrontées actuellement à un vaste scandale de blanchiment d’argent à l’échelle baltique, les autorités suédoises veulent revoir la législation européenne sur les fraudes bancaires. La ministre suédoise des Finances, Magdalena Andersson, a rencontré ses homologues nordiques et baltiques le lundi 1er avril afin de renforcer la coopération européenne dans ce domaine. Signaux faible d’un débat croissant autour du pouvoir des institutions européennes face aux fraudes de capitaux.
Dans un récent article, l’économiste néerlandais Peter van Bergeijk soutient que la démondialisation est à l’œuvre depuis plus de dix ans, bien avant que les populistes n’aient gagné du terrain et ne s’en soient fait les partisans. La politique de Trump ou le Brexit ne sont que les avatars d’un processus plus long qui rend urgente la rénovation de la gouvernance économique mondiale.
Malgré la pression de la communauté internationale, l’opération militaire lancée par Khalifa Haftar le 4 avril se poursuit. L’homme fort de l’Est a décidé de mettre fin à la présence du gouvernement de Tripoli, soutenu par l’ONU, et compte reprendre la capitale par les armes. Un contrecoup pour comprendre qu’en est-il de la stratégie du maréchal Haftar, de ses soutiens et de la nouvelle configuration politique en Libye qui est en train de se créer.