Aujourd’hui, en début d’après-midi, s’ouvre la première session plénière de ce nouveau sommet associant les pays européens à ceux de leur voisinage immédiat. S’il ne faut pas s’attendre à ce que d’importants accords soient conclus aujourd’hui en raison de la courte durée du sommet et du nombre de dossiers qui seront abordés, le contexte géopolitique européen en fait un événement central.

D’ici la fin de l’année, la Banque mondiale estime que 205 millions de personnes seront en situation de crise alimentaire voire de famine dans 45 pays. Si la guerre en Ukraine ainsi que la recomposition géopolitique qui en découle ont renforcé l’inflation globale des prix alimentaires, les pays en développement sont les plus vulnérables à ces augmentations.

Aujourd’hui marque le cinquième anniversaire du hashtag MeToo qui a débuté en octobre 2017 aux États-Unis. Depuis, il est devenu un mouvement viral promouvant la libération de la parole des femmes. Cinq ans après son début avec l’affaire Harvey Weinstein, que reste-t-il de celui-ci ?

Dimanche dernier, la Bulgarie a appelé ses citoyens à voter pour la quatrième fois depuis avril 2021. Les espoirs que le parti de centre-droit vainqueur parvienne enfin à former un gouvernement stable sont toutefois plutôt faibles. Une analyse en sept points synthétiques afin de cerner les enjeux de ce nouveau scrutin.

Le chancelier allemand Olaf Scholz se rend aujourd’hui à La Corogne, en Galice, pour un sommet Allemagne-Espagne. Le projet de gazoduc Midcat, bloqué pour le moment par la France, sera au cœur des discussions tandis que les explosions sur les gazoducs Nord Stream ont ramené les infrastructures énergétiques au centre des tensions géopolitiques.

Le président chinois Xi Jinping devrait être reconduit pour un troisième mandat lors du XXème Congrès du Parti communiste chinois qui se tiendra le 16 octobre prochain. Cependant, la baisse de la population dans les années à venir risque d’affaiblir son gouvernement et de contraindre le pays à repenser son modèle économique.

L’énergéticien allemand RWE (Rheinisch-Westfälisches Elektrizitätswerk) a annoncé aujourd’hui que le groupe allait avancer de huit ans ses plans de fermeture de centrales à charbon dans le bassin minier rhénan. Cette annonce survient alors que l’Allemagne est particulièrement exposée à la crise énergétique que traverse le continent.

Selon les dernières estimations du Center for Research on Energy and Clean Air, le montant total des paiements réalisés par les États-membres de l’Union européenne pour l’achat d’hydrocarbures a désormais dépassé le seuil symbolique de 100 milliards d’euros. Si les importations de charbon ont cessé, l’Union continue d’acheter du gaz et du pétrole pour l’équivalent de 260 millions d’euros par jour.

À ce stade, il n’existe pas d’éléments tangibles nous permettant de penser qu’un conflit nucléaire est envisageable. Toutefois, que se passerait-il si ce seuil venait à être franchi ? Un scénario fondé sur les forces en présence, les arsenaux militaires ainsi que les postures et cibles stratégiques.

Selon un article publié dans la revue Environmental Research Communications par une équipe de chercheurs américains, les pôles pourraient se réchauffer moins vite en injectant des aérosols dans la stratosphère. Avec une flotte de 125 avions-citernes, la température aux pôles nord et sud pourrait être réduite de 2° C pour un coût estimé à 11 milliards de dollars par an.