Presque un an après le déclenchement de la crise politique en 2019, ayant démontré la fragilité institutionnelle de la Bolivie et la tentation du retour militaire en Amérique latine, aujourd’hui se tient le premier tour des élections générales boliviennes, pour élire le président, le vice-président, les membres de la Chambre des députés et les membres du Sénat.
Hier, mercredi 26 juin à 15h (heure locale), le général en chef de l’armée bolivienne, Juan José Zúñiga, a essayé de renverser le gouvernement du président Luis Arce (MAS, de gauche) en entrant avec des soldats lourdement armés dans l’enceinte du Palais présidentiel.
Une première analyse de cette tentative de coup d’État.
Qui contrôlera le Parlement européen ? 10 points et 20 graphiques sur les tendances clefs des élections européennes des 6-9 juin
Élections européennes 2024Dans quelques jours, les Européens sont appelés aux urnes pour renouveler leur parlement.
Au sein d’un paysage politique déjà fragmenté et profondément marqué par les crises, les élections des 6-9 juin pourraient creuser davantage le fossé entre les attentes des citoyens et la capacité réelle à les satisfaire. Quels seront les termes de cette difficile équation ?
Nous vous proposons 10 points et 20 graphiques pour identifier les principales tendances à suivre cette semaine.
L’année 2022 en Amérique latine semble être, sur le plan électoral, une année de blocage pour des démocraties fatiguées. Dans cette étude, Manuel Alcántara Sáez revient sur les cas particuliers du Costa Rica, de la Colombie et du Brésil.
Hier s’est tenu le premier tour des élections générales boliviennes, pour élire le président, le vice-président, les membres de la Chambre des députés et les membres du Sénat.
À la veille d’une élection cruciale et bientôt un an après la démission d’Evo Morales, l’exemple bolivien demeure un cas d’école des effets de la fragilité institutionnelle. Pour comprendre ce qui pourra découler des élections et dans un pays où le passé joue un rôle central en politique, il faut revenir plusieurs années en arrière.
Conversation avec Salvador Romero Ballivián, président du Tribunal électoral suprême de Bolivie
Politique« Malgré des tensions latentes, les forces politiques ont jusqu’à présent donné des signaux clairs et forts pour chercher un consensus et un accord. »
Trois semaines après sa victoire controversée lors de l’élection présidentielle bolivienne, Evo Morales et son vice-président Alvaro García Linera ont dû démissionner de leurs fonctions. Cela fait suite à une hausse des violences depuis la confirmation de sa victoire par le Tribunal suprême électoral (TSE) le 2 novembre. De nombreuses violences ont éclaté dans le pays conduisant à la démission de ministres, diplomates, députés, maires acquis au Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales. Un leader de l’opposition apparaît : Luis Fernando Camacho Vaca.
Aujourd’hui, 20 octobre, se tient le premier tour des élections présidentielles boliviennes, la neuvième depuis le retour du régime démocratique à la tête du pays en 1982 et la quatrième depuis que le président Evo Morales est arrivé au pouvoir le 22 janvier 2006. À l’occasion de cette élection historique, le Movimiento al Socialismo (MAS) – dirigé par Evo Morales – cherche à briguer un quatrième mandat présidentiel, inédit dans l’histoire politique du pays. Pourtant, il s’agit de la première élection depuis 2006 où le triomphe de l’actuel président n’est pas assuré quelques jours avant les élections.
Evo Morales et le moralismo : entre phénomène politique et mutations socio-économiques durables en Bolivie
PolitiqueÀ la veille des présidentielles boliviennes ce dimanche, la longévité au pouvoir d’Evo Morales fascine autant qu’elle intrigue. Pour la première fois, cet article dresse une longue synthèse du « moment evista », entre recomposition politique et transition socio-économique et tente de cerner les caractéristiques du « moralismo ». Un indispensable pour les observateurs de la vie politique sud-américaine.