Les Argentins se rendent aujourd’hui aux urnes pour des élections législatives. Sur fond de crise économique, ces élections sont un enjeu majeur pour les péronistes au pouvoir.
L’effacement du Brésil est avant tout la conséquence d’un projet présidentiel. En arrachant le pays de son espace géopolitique traditionnel, le Président Jair Bolsonaro entendait secouer les fondements de la Nouvelle République qui porte l’idée d’un Brésil démocratique et laïc en quête d’une intégration autonome au sein du système international, pour refonder le pays sur des bases religieuses fondamentalistes chrétiennes, autoritaires et anti-Lumières.
Quel avenir pour la gauche progressiste en Amérique latine ? Une conversation avec Ernesto Samper et Guillaume Long
PolitiqueAprès la victoire de la droite incarnée par Guillermo Lasso en Équateur et face au second tour au Pérou qui opposera Pedro Castillo (gauche) à Keiko Fujimori (droite), l’ancien président colombien, Ernesto Samper, et l’ancien ministre des Affaires étrangères équatorien, Guillaume Long, font le point sur les difficultés et les défis qui attendent la gauche progressiste en Amérique latine.
Des élections présidentielles ont eu lieu en Équateur, rendant le pouvoir à la droite conservatrice, avec la victoire de Guillermo Lasso lors du deuxième tour, et au Pérou, où tout indique un deuxième tour entre Pedro Castillo (gauche radicale) et Keiko Fujimori (droite populiste conservatrice). En Bolivie, se sont tenues également des élections régionales et municipales. C’est dans ce contexte que Felipe Bosch analyse le nouvel ouvrage collectif dirigé par Franck Gaudichaud et Thomas Posado.
Alors que l’investiture de Joe Biden a lieu ce mercredi 20 janvier, à quoi doit s’attendre l’Amérique latine face à la nouvelle administration américaine ?
Manuel Alcántara propose ici un panorama très complet de la diversité politique latino-américaine et des perspectives à prendre en compte pour comprendre les nouvelles relations annoncées entre les Etats-Unis et les pays latino-américains.
Pour clore cette singulière année 2020, nous avons demandé à une dizaine de spécialistes de proposer un tour d’horizon des événements marquants dans les Amériques, pour faire un bilan et donner le cap.
2020 a été l’année de l’embrasement. En octobre, le terrorisme s’est manifesté comme l’une des grandes menaces qui pèsent encore, et davantage, sur nos sociétés.
« Dans notre région, nous ne remettons pas en cause la viabilité des modèles que nous avons », une conversation avec Laura Chinchilla, ancienne Présidente du Costa Rica
PolitiqueFace aux réflexions sur l’après-Covid qui expriment de plus en plus la nécessité de refonder les modèles de développement, le système de coopération internationale et le multilatéralisme, le Grand Continent s’est entretenu avec Laura Chinchilla, ancienne présidente du Costa Rica (2010-2014) et ancienne candidate à la présidence de la Banque interaméricaine de développement (BID) cette année, sur certains des défis auxquels l’Amérique latine est confrontée, tant en termes de politique étrangère qu’intérieure.
Après la victoire du MAS en Bolivie la semaine dernière, on assiste à une redéfinition de la gauche en Amérique latine. Marco Enríquez-Ominami, le spin doctor de la politique latino-américaine contemporaine, qui proposait dès 2013 de changer la Constitution chilienne, revient avec nous sur l’importance du référendum au Chili et le rôle central du Grupo de Puebla.
Les coups d’État contre les gouvernements populistes, au-delà des déficits démocratiques de ces derniers, tendent à aggraver l’effet de polarisation et n’en peineront pas moins à construire de meilleures démocraties. À moins d’une semaine des élections en Bolivie, les convulsions latino-américaines montrent les limites de la capacité des institutions démocratiques à canaliser le conflit politique et le risque de la tentation militaire.