Aujourd’hui, mercredi 1er juillet, la Russie sera le cadre du référendum national sur la réforme de la Constitution, qui pourrait permettre à Poutine de demeurer président jusqu’en 2036.

  • Un vote reporté : le vote de la réforme constitutionnelle, initialement prévu le 22 avril, avait été repoussé en raison du COVID-19.
  • La pandémie ralentirait-elle en Russie ? Le pays est le 3eme au monde en terme de nombre des cas (627,646). Mais, Tchernobyl comme le Covid-19 provoquent une distorsion des chiffres sans précédent, faisant voler en éclat les ordres de grandeurs et la notion de plausibilité », nous confiaient Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand.1
  • L’État long de Poutine : Pour Galia Ackerman, la Russie a toujours été gouvernée longtemps par un homme, à quelques exceptions près. « Le principe en Russie […] c’est le pouvoir inéchangeable qui peut prévoir les choses à long terme et dont les intérêts prévalent sur les intérêts du citoyen ».2
  • Dans la tête de Poutine. Le président russe a au moins deux doctrines, que Le Grand Continent a fait émerger et qu’il étudie de près. En politique, son principal théoricien et propagandiste Vladimir Sourkov surgiline : « L’alpha et l’oméga du modèle étatique russe, c’est la confiance. » En géopolitique, la doctrine Primakov proclame « Bien sûr, les relations avec l’Occident […] ont toujours eu une grande importance. Mais notre pays ne doit pas oublier ses propres intérêts et suivre le changement historique vers un monde multipolaire. »3

Nota bene  : Le mercredi 1er juillet marque également le premier jour de la stratégie du gouvernement israélien de coalition Netanyahou-Gantz pour mettre en application le « Plan du siècle » de Donald Trump pour le Moyen-Orient, dont l’annexion possible de certaines parties de la Cisjordanie n’est qu’un volet.4