Géopolitique du changement de régime : Pete Hegseth sur la Stratégie de sécurité nationale américaine
Pour le Secrétaire à la Guerre des États-Unis, le temps est venu de faire mourir des alliances pour en imposer de nouvelles.
Nous le traduisons.
Pour le Secrétaire à la Guerre des États-Unis, le temps est venu de faire mourir des alliances pour en imposer de nouvelles.
Nous le traduisons.
« Nous sommes dans le Colisée — un Colisée numérique qui nous permet d’assister au spectacle sans quitter notre salon, d’entendre les clameurs de la foule et de subir la même blessure morale qu’Alypius il y a plus de 1 600 ans. »
Pour une nation vouée à la domination brutale, il faut une population qui se délecte des démonstrations de cruauté.
Sous la direction de Giuliano da Empoli. Postface par Benjamín Labatut.
Avec les contributions de Daron Acemoğlu, Sam Altman, Marc Andreessen, Lorenzo Castellani, Adam Curtis, Mario Draghi, He Jiayan, Marietje Schaake, Vladislav Sourkov, Peter Thiel, Svetlana Tikhanovskaïa, Jianwei Xun et Curtis Yarvin.
À découvrir en librairie et en s'abonnant à la revue.
La Maison vide de Laurent Mauvignier, prix Goncourt 2025, parle d’une demi-présence.
Dans une maison hantée d’ombres, sur quatre générations, une mémoire se défait — pour être restaurée par le romancier.
Entretien.
Ce dimanche 14 décembre, les Chiliens choisiront leur nouveau président.
Face à la candidate de centre-gauche Jeannette Jara, la plupart des sondages donnent pour favori José Antonio Kast.
Admirateur de Pinochet, fils d’anciens nazis, violemment opposés aux droits des femmes, cette figure radicale proche de Javier Milei pourrait faire basculer le Chili à l’extrême droite.
Nous dressons son portrait en dix phrases.
Du Royaume-Uni de Starmer au Danemark de Frederiksen, les gauches sont en train d’inventer une nouvelle formule politique de conquête du pouvoir qui veut dépasser le libéralisme.
Sont-ils des apprentis sorciers ou les précurseurs d’une dynamique européenne pour la troisième gauche ?
Mark Leonard décrypte l’une des tendances politiques qui pourrait définir l’année qui vient.
La Russie le dit explicitement : elle est déjà entrée en guerre contre l’Europe.
Pourtant, peu de dirigeants dans l’Union sont aujourd’hui capables d’articuler un constat aussi clair.
Hanno Pevkur, le ministre de la Défense de l’Estonie, est l’une des voix de la résistance européenne qui organise la protection du continent face à Poutine.
Face à Trump, Xi et Poutine, les opinions attendent beaucoup de l’Europe.
Pourtant, cette demande semble démesurée par rapport à ce que peut offrir l’Union.
À l’occasion de notre sondage Eurobazooka, cinq voix réunies lors du Sommet Grand Continent sont revenues sur ce décalage.
Le banquier le plus écouté de la planète a quelque chose à dire : « une Europe faible est néfaste — pour les États-Unis comme pour tout le monde civilisé ».
Après un an d’administration Trump, Wall Street a appris à parler le langage MAGA mais souhaite infléchir la ligne du Pentagone : « si l’Union se fragmente, les États-Unis en seront affectés plus que quiconque ».
En Europe, certains pensent que la guerre entre la Russie et l’Europe n’a pas encore commencé.
Pour le cerveau géopolitique de Poutine, il faut cesser d’être naïf : « cette guerre a déjà commencé. Simplement, nous ne l’appelons pas encore ainsi. Notre véritable adversaire est bien l’Europe. »
Nous le traduisons.
Comment Poutine a fait passer l’Amérique de Trump de la destinée manifeste à une destinée impériale — et fait entrer Sourkov à la Maison-Blanche.
Une pièce de doctrine signée Klaus Dodds.