Politique

Long format

C’est l’histoire d’une révolution invisible.

Racontée par Adam Curtis, elle commence comme un conte de fées, puis continue différemment.

À l’ère d’Ozempic et de Donald Trump, nous avons eu envie de la partager avec vous — avant le prochain virage.

Trump à la Maison Blanche (20 janvier), élections en Allemagne (23 février), le Sommet BRICS en août, ceux sur l’IA de Paris (10-11 février) et au Rwanda (3-4 avril), la COP 30 au Brésil (10-21 novembre) 10 ans après les Accords de Paris…

80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’année 2025 sera à nouveau, et plus que jamais, traversée par des transformations écologiques, géopolitiques et numériques.

Pour s’y orienter, nous avons analysé mois par mois les principaux événements clefs.

Sans s’écarter de la ligne officielle mais soucieux de la complexifier — voire de la subvertir — le secrétaire général du Parti communiste d’Italie Palmiro Togliatti a produit au mitan des années 1930 ce qui reste l’analyse la plus fine sur l’émergence depuis l’Italie du phénomène fasciste — un régime réactionnaire de masse. Ses leçons de Moscou peuvent encore résonner aujourd’hui. Pour notre série de fin d’année, Yohann Douet propose de les relire.

L’Europe face au fascisme — 6/9

De la «  révolution passive  » à la «  guerre de siège  », depuis le pénitencier de Turin, Antonio Gramsci a pensé et intégré le développement du phénomène fasciste aux principales notions de sa philosophie politique. Pourtant, sa théorie de l’hégémonie sera récupérée par l’extrême droite pour véhiculer l’idée d’un «  gramscisme de droite  ». Dans une étude de fond, Jean-Claude Zancarini retrace une généalogie et déconstruit un mythe.

L’Europe face au fascisme — 5/9

«  J’ai découvert la politique en voyant la montée de l’hitlérisme  ».

Entre 1931 et 1933, un séjour allemand va décider Raymond Aron, baigné de la formation intellectuelle française, à «  renoncer à ses aspirations métaphysiques  » pour se concentrer sur les sciences sociales. Dans le bref entretien que nous publions, Aron retourne aux origines de son engagement d’intellectuel.

L’Europe face au fascisme — 4/9

L’opus magnum d’Hannah Arendt est un livre pivot  : la première tentative si construite pour comprendre le totalitarisme. Pourtant, son aspect touffu — parfois obscur —, son ambition démesurée en ont fait aussi un livre impossible. Pour Perrine Simon-Nahum, il faut relire Les Origines du totalitarisme comme la tentative de refondation d’une philosophie politique face à la destruction totalitaire.

L’Europe face au fascisme — 3/9

Franz Neumann a été un témoin, un opposant et l’un des plus subtils interprètes du régime nazi. Dans l’État allemand conquis par Hitler, il n’a pas vu un bloc monolithique, mais son contraire  : le désordre, le chaos, «  l’antagonisme le plus sauvage des forces en présence  » où «  la volonté politique s’y formait à travers la concurrence sauvage des lobbies sociaux les plus puissants  » selon la formule foudroyante du texte signé Theodor W. Adorno que nous publions aujourd’hui.

L’Europe face au fascisme — 2/9

Ce texte est un passage — critique, littéraire, historique — et la tentative de comprendre une transition.

En republiant le brillant hommage de Georg Lukács à l’engagement intellectuel de Thomas Mann contre le fascisme, nous ouvrons notre série de Noël sur le centenaire de La Montagne magique à un nouveau cycle de parutions de fin d’année qui seront un viatique vers 2025  : L’Europe face au fascisme — 1/9