Le Grand Continent publie six extraits du livre Éclats. Prises de vue clandestines des camps nazis. précédés d’un entretien exclusif avec l’auteur. Un nouveau regard, photographique et documentaire, sur la Shoah.
À l’ère d’ok boomer et alors qu’on tourne la page de la décennie 2010, le Grand Continent vous propose de revenir sur les signes de notre temps avec une pièce de doctrine inédite signée Élisabeth Roudinesco.
Quelles sont les figures associées au froid dans la mythologie européenne ? Peuvent-elles être les avatars d’un nouveau récit européen ? La chercheuse Séverine Lagneaux de la Chaire Pascal Lamy de l’Université Catholique de Louvain y a consacré un rapport de recherche. Nous en publions ici la première partie.
« Il n’est plus temps de se draper dans ses bonnes intentions indignées », une conversation avec Patrick Boucheron
EuropeHistorien spécialiste du Moyen-Âge et de la Renaissance, professeur au collège de France, co-auteur de notre premier livre, Une certaine idée de l’Europe (Flammarion 2019), Patrick Boucheron nous livre dans cet entretien sa vision de l’histoire européenne et de l’esprit du continent.
Pour l’ambassadeur français à Damas la guerre de Syrie doit être comprise « dans l’ombre portée de la Guerre d’Espagne » : les nouveaux mouvements autoritaires se sont nourris des violences de la guerre civile et de l’inaction des démocraties voisines pour leur préparer un coup potentiellement létal.
La chute du mur de Berlin pourrait devenir l’événement symbolique fédérateur qui manque à l’Europe. Mais il faut pour cela valoriser le 9 novembre pour ce qu’il fut : une fête populaire, spontanée, autour d’une frontière soudainement effacée et dans une ville particulière.
Il y a tout juste 30 ans, le mur de Berlin, outil de division d’une ville, d’un pays et d’un continent, tombait. Depuis 1989, les commémorations et les références au mur se succèdent de la part des responsables européens mais ne reflètent qu’imparfaitement l’esprit européen de cette année charnière.
Si dans le cas français, le terme « populisme » semble récent, à la fin du XIXe siècle, la figure du général Boulanger et son « style » représentent à bien des égards les prémices du style populiste actuel.
À partir d’une méditation sur la mort de Franco, Teresa M. Vilarós propose dans cet essai une lecture originale et poétique de la transition espagnole.
Le plus grand historien italien vivant nous livre sa lecture d’une approche européenne de l’histoire et partage ses souvenirs de travail. Pour lui, l’historien doit lire les sources comme on déchiffre un texte ou une image dont on n’épuisera pas le sens.