Quelle idée se fait-on d’une littérature étrangère quand on n’en traduit qu’une (trop) petite partie ? Quelles différences apparaissent si l’on compare le panorama littéraire tchèque au paysage des ouvrages qui en sont traduits vers le français ? Une perspective de notre correspondant littéraire en langue tchèque.
European Review of Books est une nouvelle revue littéraire consacrée à l’Europe dans sa définition, et dans ses frontières les plus larges. Dans cet entretien, Sander Pleij, l’un de ses fondateurs, développe les valeurs qu’il entend donner à cette revue : ouverture, pluralité, multilinguisme… et une nouvelle manière de faire l’Europe culturelle – au-delà des frontières géographiques.
Dans ce dernier opus en date d’une série familiale, Édouard Louis livre le portrait de sa mère, héroïne de laquelle il se sent proche en raison d’une solidarité de dominés, dans une relation nocive avec le père « Bellegueule », figure repoussante de Qui a tué mon père. Une nouvelle fois, mais de manière différente, Édouard Louis joue sur les limites entre la politique et la littérature – au risque de s’épuiser.
L’été commence, les frontières rouvrent. Voici l’heure de découvrir la sélection littéraire des correspondants du Grand Continent : de Budapest à Tallinn, en passant par Barcelone après un (long) détour par les Açores, des fictions venues de toute l’Europe.
D’Oslo à Lisbonne en passant par Turin ; du yiddish au finnois ; de l’Internet novel au roman graphique : la sélection littéraire du mois de mai par les correspondants européens du Grand Continent met dix langues à l’honneur.
Dans cet entretien fleuve, celui qui se définit comme un « artiste européen d’expression française » est revenu avec nous sur sa conception des arts et du cinéma : son amour du baroque, de Shakespeare, du Pays basque, mais surtout une généalogie singulière des lieux et des langues – elles qui infusent et finissent par structurer son œuvre.
1888, Copenhague : Louis Pasteur est l’invité d’honneur d’une grande exposition organisée par Carl Jacobsen, fils du fondateur de la brasserie Carlsberg et grand mécène, avec qui il a noué une amitié. En ces temps de campagne de vaccination et de fermeture des musées, cette enquête fascinante au croisement de l’art, de l’industrie et de la science résonne singulièrement avec le printemps 2021.
En 1988, Ionesco reçoit Bernard Bonilauri chez lui, à Paris. Dans cette époque de sa vie, l’écrivain se tourne vers Dieu et vers sa foi. Dans cette conversation inspirée, dont nous publions un résumé, il livre sa vision de la spiritualité, une « quête intermittente » faite d’angoisse et d’inquiétude.
« Il n’y a pas de mythe Baudelaire, mais un enchevêtrement de légendes. »
André Guyaux, l’un de ses plus fins connaisseurs, propose en dix questions une synthèse du maître dont on célèbre aujourd’hui les deux cents ans de la naissance.
Entre fiction et enquête, le livre de Matthieu Garrigou-Lagrange qui sort aujourd’hui est autant une invitation au voyage dans la Lisbonne des années 1980 qu’une réflexion sur un scandale sexuel qui a laissé une trace indélébile sur cette ville.