En deux semaines, le prix des actions Safran, Airbus, Thales, Air France… a diminué de 30 à 50 %. Avec neuf avions sur dix cloués au sol pour des durées encore très incertaines et des carnets de commandes qui connaissent une vague d’annulations, l’aéronautique européenne connaît une crise importante, qui pourrait avoir des conséquences durables.
La crise sanitaire que nous connaissons en ce moment nous permet de tirer une première leçon : nous avons eu l’interdépendance, sans la solidarité. Pour cesser d’être exposés aux vents d’une interconnexion chaotique, les États-nations et la puissance publique doivent servir d’écluses pour réguler les flux de la mondialisation.
L’Observatoire géopolitique du Covid-19 présente un tableau qui compare le temps de doublement des cas confirmés au cours des cinq derniers jours (entre 6 jours et hier) avec le temps de doublement des cinq jours précédents.
Malgré la crise du coronavirus, l’administration Trump maintient une « pression maximale » sur l’Iran
Asie IntermédiaireAlors que la crise du coronavirus fait rage en Iran, que les autorités iranienne demandent l’aide de la communauté internationale et qu’un grand nombre de pays appellent les Etats-Unis à lever leurs sanctions contre l’Iran afin d’aider le pays à surmonter cette crise et lui permettre de recevoir plus facilement un soutien financier et médical, l’administration Trump poursuit sa politique de « pression maximale ». En quoi les sanctions nuisent à la lutte contre le coronavirus ? Quelle est la position actuelle de l’administration Trump ? L’administration iranienne est-elle responsable de ce blocage ? La réponse en trois points et deux cartes.
Du confinement national aux restrictions ciblées, les mesures prises par les Etats européens diffèrent autant par leur intensité que par le calendrier qu’elles suivent, avec des dates de mise en place hétérogènes. Une carte réalisée par l’Observatoire Géopolitique du Covid-19 présente l’éventail des mesures de restrictions dans les différents pays européens.
Le samedi 14 mars, lors d’un meeting du parti au pouvoir ZANU-PF, la ministre de la Défense du Zimbabwe, Oppah Muchinguri-Kashiri a affirmé que l’épidémie de coronavirus était une punition divine contre l’Occident pour les maux infligés par ce dernier à son pays. Si une telle accusation peut faire sourire, elle implique des réalités plus matérielles pour le Zimbabwe, qui pourrait être rapidement débordé en cas d’épidémie.
Le développement du coronavirus dépend très fortement des facteurs de comorbidité : présence d’une affection de longue durée, d’une maladie chronique, d’obésité. Au premier rang de ces facteurs, le diabète. Cette carte, réalisée par l’Observatoire du Groupe d’études géopolitiques, fait état des différences de prévalence du diabète dans les différents pays européens, mises en regard avec le développement de la maladie Covid19.
L’Observatoire du Groupe d’études géopolitiques sur le coronavirus présente une carte qui met en regard de l’évolution de la maladie les infrastructures disponibles en France pour traiter les cas graves, qui vont jusqu’au syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), et nécessitent un placement en réanimation.
À ce jour, en Roumanie il y a 367 cas confirmé de personnes infectées par le virus COVID-19, 4 207 personnes en quarantaine institutionnalisée, 55,198 personnes en quarantaine à domicile et sous surveillance médicale et 52 personnes guéries.
Face à l’étendue de la crise du Covid-19, l’Union européenne a promptement emboité le pas au mouvement mondial de repli en annonçant la fermeture de ses frontières extérieures. Au sein de l’Union, mais aussi dans son voisinage immédiat, la coordination ne semble toutefois pas être aussi évidente. Une carte réalisé dans le contexte du nouveau observatoire du Grand Continent sur le coronavirus.