Où trouver les ressources nécessaires aux politiques contracycliques ? Comment soutenir rapidement l’économie en période de ralentissement de l’activité ? L’arrêt brutal des économies face à la pandémie de Covid-19 nécessite une réponse forte des Etats. Pour ce faire, les fonds souverains ont servis à la fois de stabilisateurs des finances publiques et “d’hélicoptère de cash” au-dessus de l’économie locale. Comme lors de la crise financière de 2008, ces acteurs ont permis un déploiement rapide des politiques budgétaires et ainsi tenu leur rôle de vaccin de l’économie en temps de crise.
Le Covid-19 fait craindre le pire dans les territoires d’Outre-mer du fait de leurs spécificités, de l’insuffisance des infrastructures médicales, de la précarité des populations et des difficultés de celles-ci à respecter les mesures de confinement et gestes barrière. La crise inquiète d’autant plus que certains territoires combinent le coronavirus et la dengue.
Contagion et diffusion dépendent de la structure de réseaux humains préexistants, mais comment ? Matthew Jackson, professeur à Stanford, spécialiste des réseaux, analyse dans son livre The Human Network la pluralité de facteurs à prendre en compte pour étudier le phénomène de la contagion. À partir d’exemples historiques et de modèles théoriques, il propose des instruments pour mieux comprendre la diffusion du Covid-19 à travers le monde.
Pandémie contre démocraties : c’est un récit qui semble en séduire (et servir) certains dans un contexte de guerre des narratifs sur la gestion de la pandémie.
La réponse américaine au coronavirus a été largement critiquée, pour ne pas dire plus, et de nombreuses critiques aux États-Unis et à l’étranger ont dirigé leur mépris vers le système fédéral américain. Pour eux, le fédéralisme est un anachronisme du XVIIIe siècle qui laisse trop de pouvoir entre les mains des élites locales, tout en empêchant le navire de l’État de tourner rapidement. Cependant, l’exemple de la réponse fédérale allemande au coronavirus semble indiquer une autre vérité : la lutte de l’Amérique contre le COVID-19 n’a rien à voir avec la structure constitutionnelle, et tout à voir avec la culture politique.
Alors que l’attention des gouvernements est tout entière attachée à la gestion de la crise sanitaire, économique et sociale, ceux-ci auraient tort de se détourner de la lutte contre le terrorisme. Le Grand Continent vous donne les pistes pour comprendre les grandes tendances qui affectent le terrorisme mondial en mai 2020.
« Fermer les camps de réfugiés est aujourd’hui un impératif de santé publique », conversation avec Jean Ziegler
Droit Santé publiqueJean Ziegler est conseiller du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Également connu pour ses travaux en sociologie et sa pensée altermondialiste, il est l’auteur de nombreux essais.
Depuis une visite du camp de Moria sur l’île de Lesbos, il se bat contre les conditions dans lesquelles sont traités ces réfugiés « en notre nom ».
Dans cet entretien, il lance un appel à la fermeture des hot spots pour éviter un risque majeur de santé public.
Le 15 mai 2011 (15M) naissait le mouvement des Indignés en Espagne. La crise sanitaire donne une nouvelle impulsion aux propositions altermondialistes et aux mobilisations pour « l’après » coronavirus.
L’accident de Tchernobyl et la panique mondiale qu’il a engendrée peuvent-ils nous apprendre quelque chose à l’époque du coronavirus ?
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu’il s’agisse d’une épidémie ou d’un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
Si d’autres priorités se sont imposées au gouvernement britannique, cette année devait être l’année du Brexit : l’organisation des nouvelles relations commerciales du Royaume-Uni avec l’Union et avec ses autres partenaires est toujours sur le métier.