Anais Medeiros Passos

Anaís Passos est doctorante à Sciences Po Paris (CERI) sous la direction d’Olivier Dabène. Ses recherches portent sur la participation des militaires à la sécurité intérieure, dans la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue au Brésil et au Mexique.

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Elle est diplômée de la Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS) en Relations Internationales, et titulaire d’un Master en Science Politique de la même université. Elle est aussi membre du comité de redaction de la revue Encuentro Latinoamericano (IAPSS).
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Le refus du président Jair Bolsonaro de reconnaître la gravité de la situation contribue à son isolement politique. Se démarquant du déni qui germe au Palais du Planalto, le commandement de l’armée a adopté un discours ferme dans la lutte contre la pandémie. Quelles sont les perspectives d’évolution des relations entre le gouvernement et l’armée face à cette crise  ?

Le 28 juin, l’accord de libre-échange entre l’Union et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) a été annoncé. Le processus de coopération entre les deux blocs a été initié il y a plus de vingt ans  : un premier accord de coopération a été signé en 1992, promulgué plus tard en 1995. Le processus a stagné depuis 2004. Le gouvernement Bolsonaro a dirigé la reprise des négociations du côté sud-américain, contribuant ainsi à la projection du Brésil sur la scène internationale.

Au Brésil, la politique de réduction des dépenses d’éducation a atteint son apogée ces dernières semaines, si bien que la situation du monde universitaire brésilien devient comparable à celle de ses voisins latino-américains. Le durcissement politique de Jair Bolsonaro à la suite des protestations massives des étudiants a contribué à détériorer les relations entre le président et des membres du Parti Social-Libéral.

Le lundi 22 avril, le fils du président Jair Bolsonaro Carlos Bolsonaro, a partagé sur son compte Twitter une vidéo publiée sur Youtube par la personnalité libérale préférée de la famille Bolsonaro, Olavo de Carvalho, critiquant le rôle que les militaires jouent dans la politique brésilienne. Par les mots « Tirez vos propres conclusions », Carlos a entamé une nouvelle série d’attaques contre le vice-président Hamilton Mourão, l’accusant d’être un « traître » aux revendications présidentielles. Les vifs échanges entre la famille Bolsonaro et les membres du gouvernement plus modérés constituent un événement de plus dans la série de crises internes depuis le début du mandat du président en janvier dernier.

Le 13 mars 2019, une attaque contre une école publique de l’État de São Paulo, dans la ville de Suzano, a fait sept morts et onze blessés, laissant la population brésilienne sous le choc. Le massacre a déclenché une série des menaces sur les universités publiques, qui se déroulent dans un contexte où l’apologie de la violence prend de nouvelles proportions et menace les libertés individuelles.

Mardi 20 février, le président Jair Bolsonaro (Parti Social Libéral, PSL) a présenté au Congrès national à Brasilia un projet d’amendement à la Constitution (PEC) qui traite de la réforme des retraites. Le projet de loi a été l’un des principaux emblèmes de la campagne du président et vise à corriger les déséquilibres dans le système de protection sociale brésilien qui sont générés par le vieillissement de la population. Cependant, l’instabilité du contexte politique crée des obstacles à l’approbation de ce programme, central pour garantir la légitimité du gouvernement.

Mardi 20 février, le président Jair Bolsonaro (Parti Social Libéral, PSL) a présenté au Congrès national à Brasilia un projet d’amendement à la Constitution (PEC) qui traite de la réforme des retraites. Le projet de loi a été l’un des principaux emblèmes de la campagne du président et vise à corriger les déséquilibres dans le système de protection sociale brésilien qui sont générés par le vieillissement de la population. Cependant, l’instabilité du contexte politique crée des obstacles à l’approbation de ce programme, central pour garantir la légitimité du gouvernement.

Le discours de Jair Bolsonaro au Forum économique mondial de Davos, le 22 janvier 2019, a déçu les entrepreneurs et les dirigeants mondiaux qui attendaient une définition plus concrète de sa politique économique. Soulignant qu’il promouvra la croissance économique sans parti pris idéologique – c’est-à-dire en rupture avec les orientations politiques qui ont caractérisé les gouvernements du Parti des Travailleurs (PT) – Bolsonaro a conclu son discours en faisant référence à la devise de sa campagne  : « Dieu avant tous ». Pour des raisons de santé, il n’a pas assisté à une conférence de presse avec les médias internationaux, qui était prévue deux jours plus tard.