La guerre technologique que se livrent actuellement les nations américaine et chinoise doit être menée à l’échelle continentale, afin que l’Europe puisse peser à nouveau dans le conflit.
Depuis les années 1980, le Royaume-Uni s’est imposé comme un acteur pionnier de la lutte contre le changement climatique. À l’heure du Brexit, Boris Johnson s’appuie sur cet atout pour définir le nouveau leadership britannique, et multiplie les engagements ambitieux. Au-delà des effets d’annonce, le Royaume-Uni peine cependant à coordonner ses politiques climatiques, faute d’une stratégie intergouvernementale claire, et fermement portée par Downing Street.
Bruno Palier, Leila Hadj Abdou, Andreas Wimmer et Turkuler Isiksel débattent de la meilleure définition à donner à la notion de justice sociale dans le contexte européen et du rôle de modèle auquel l’Union européenne pourrait – ou non – prétendre en la matière. Une lecture essentielle à l’heure où la crise sanitaire a fait émerger les lignes de fractures structurelles des injustices sociales.
Le 4 mai, des élections régionales auront lieu dans la Communauté autonome de Madrid (CAM). Les principaux récits entourant les élections ne sont pourtant pas satisfaisants. Pour comprendre leurs limites, il faut adopter une perspective à long terme, en examinant la crise structurelle de l’Espagne et le bloc social qui gouverne Madrid.
L’autre pandémie : le paradoxe suédois et l’avenir de la bonne gouvernance à l’heure du coronavirus
PolitiqueFabrizio Tassinari est le directeur exécutif de l’École de gouvernance transnationale de l’Institut universitaire européen de Florence, en Italie, et membre de l’Institut Berggruen de Los Angeles. Son livre La Stella polare, dont cet essai est adapté a été publié par Rubbettino.
La Commission européenne : moteur politique de l’intégration européenne, une conversation avec Martin Selmayr et Frédéric Mérand
PolitiqueDans cette conversation, Frédéric Mérand et Martin Selmayr reviennent longuement sur les expériences et les pratiques de prise de décision à l’intérieur de la Commission européenne. Le sociologue et le technocrate esquisse un portrait politique de cette institution technique perçue comme très opaque.
Le sommet climat des 22 et 23 avril est une démonstration de force remettant les États-Unis au cœur de la course au leadership climatique. Si l’Union et la France veulent continuer à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques, elles doivent se doter d’une doctrine géopolitique des changements climatiques.
Alors qu’on célèbre le 47e anniversaire de la Révolution des œillets, la figure de Salazar ne cesse de fasciner une partie de la droite. Du Brésil au Portugal, en passant par la France et les États-Unis, de nombreux contemporains – libéraux, conservateurs, nationalistes – continuent de se réclamer du dictateur portugais, de sa méthode et de ses idées. Cette riche enquête propose une synthèse sur la postérité du salazarisme.
Aujourd’hui, Thomas Pesquet décolle pour sa deuxième mission spatiale (qu’il dirigera) à bord de la capsule Crew Dragon, construite par l’entreprise américaine SpaceX. L’occasion de revenir sur la géopolitique du marché spatial qui, d’ici 2040 devrait avoir triplé de volume.
Ce jeudi 22 avril, le Jour de la Terre a également marqué l’ouverture d’un sommet virtuel pour le climat, organisé par les États-Unis et qui rassemble autour de Biden une quarantaine de dirigeants du monde, notamment Xi, Poutine, Modi et le pape François. Ce sommet a pour but d’approfondir les chantiers en vue de la COP26 qui se réunira à Glasgow du 1er au 12 novembre.