L’avance chinoise en matière de technologies de réseaux mobiles 5G a été perçue en Europe, aux États-Unis et par certains États asiatiques comme une vive menace géopolitique et économique, en raison des accès aux communications dont disposent les équipements réseaux. En conséquence, certains pays ont fait le choix de prendre des mesures excluant explicitement ou implicitement certains équipementiers étrangers (notamment les chinois Huawei et ZTE) de tout ou partie de leurs réseaux télécoms. Au-delà de ce cas emblématique, la compétition entre puissances semble bien se déplacer vers le domaine de la science et des technologies de pointe à travers le renforcement du contrôle des investissements, la mise en œuvre de restrictions sur les exportations de certaines technologies ou le soutien aux filières désignées comme stratégiques.
Cet article se propose d’étudier les soubassements idéologiques de cette confrontation technologique, à travers la notion de techno-nationalisme. Celle-ci désigne une manière d’envisager la relation entre nation et technologie qui insiste sur leur forte imbrication et sur la dépendance entre innovation nationale et succès politique, économique et militaire.
La compétition technologique entre puissances est la plus évidente dans le cas de la confrontation sino-américaine. Si les décideurs chinois et américains semblent les plus influencés par une vision techno-nationaliste et s’ils sont ceux qui ont le plus largement déployé l’arsenal des mesures protectionnistes et du soutien étatique aux technologies critiques, cela doit largement à l’ampleur de leurs ressources. En effet, celles-ci permettent à la Chine et aux États-Unis de développer l’ensemble des filières technologiques de pointe, de l’amont à l’aval, en s’appuyant majoritairement sur des compétences et ressources autochtones et sur de larges communautés de chercheurs. La réduction des interconnexions, des échanges et le rapatriement de chaînes de valeur est donc moins génératrice de dommages que pour d’autres puissances qui ne sont pas en mesure de se situer à la frontière technologique dans l’ensemble des domaines clés.
Pour peser entre la Chine et les États-Unis et conserver leur autonomie d’action, les européens devront donc mutualiser leurs forces et leurs expertises. Il ne s’agit pas de reproduire les politiques sino-américaines mais l’Union et les États membres pourraient adopter certaines mesures protectrices issues du répertoire techno-nationaliste, tout en essayant de tirer parti des erreurs de jugement que ses concurrents pourraient être amenés à faire sous l’influence d’une telle vision du monde.
Le spectre du techno-nationalisme
Les notions de techno-nationalisme et de techno-mondialisme ont été introduites par Robert Reich1 en 1987, dans un article sur les relations économiques nippo-américaines2. Il s’agit de deux idéaux-types qui décrivent chacun une manière de concevoir la relation entre la nation et les technologies. Les discours et analyses techno-nationalistes sont ceux qui partent de l’hypothèse implicite que la nation est l’unité clé en matière d’innovation et de technologies : ce sont les nations qui innovent, qui disposent de budgets de R&D et de cultures d’innovation propres, qui diffusent et utilisent les technologies. En conséquence, l’État se doit d’intervenir fortement afin de susciter l’innovation et de l’orienter, le succès économique, politique et militaire d’une nation étant considéré comme étroitement dépendant de sa capacité à innover et à maîtriser les technologies de pointe. Au contraire, le techno-mondialisme considère les technologies comme un bien commun : lorsqu’une technologie a été découverte à un endroit, elle rejoint un pool de technologies commun à l’ensemble de l’humanité et peut être largement réemployée. Ses promoteurs soulignent notamment que le pays dans lequel l’innovation a été réalisée diffère souvent du pays dans lequel elle a été mise en œuvre à large échelle3. Le techno-nationalisme et le techno-mondialisme constituent ainsi deux visions opposées du monde.
Le techno-nationalisme constitue une source idéologique de la revendication de souveraineté numérique ou technologique. En effet, puisque cette vision du monde affirme que la puissance et la prospérité de la nation sont subordonnés à sa capacité à développer et à maîtriser les nouvelles technologies, elle conduit à juger durement les situations de dépendances, notamment dans le domaine numérique. Le techno-nationalisme, trouve ainsi ses conséquences prescriptives dans les appels à plus de souveraineté numérique, l’idéologie se déclinant en un principe, de la même manière que le libéralisme nourri la revendication de l’État de droit4.
Le techno-nationalisme se traduit dans les politiques publiques par plus d’interventionnisme, de protectionnisme et d’orientation de la recherche. En matière d’innovation, l’État se fait dirigiste : le financement de la recherche publique se concentre sur des projets jugés clés, qui répondent aux besoins économiques et sécuritaires de l’État5. Le pic du financement public de la recherche au États-Unis dans les années 60, afin de financer le programme Apollo, en constitue un exemple paradigmatique. L’État appuie le développement des secteurs de haute technologie, ces derniers étant les principaux utilisateurs de la recherche publique sur les technologies clés, et sont eux-mêmes sources d’innovations. De plus, ils produisent souvent des équipements stratégiques et utiles à la sécurité nationale (armements, systèmes de communication, lanceurs et moteurs, etc.). Guidés par cette idéologie, les décideurs mettent en œuvre des politiques restrictives, qui visent à instrumentaliser leurs atouts technologiques au détriment des concurrents (contrôle accru des exportations ou des échanges universitaires) ou à protéger l’industrie nationale par des mesures protectionnistes.
Le choc de deux techno-nationalismes : la Chine et les États-Unis
Les conditions de l’affrontement ont été créées par la période techno-mondialiste des années 90 et 2000. Au début des années 90, les États-Unis se voient débarrassés des deux concurrents qui ont menacé leur suprématie au cours des années 80 : l’Union soviétique et le Japon. En effet, tandis que l’URSS cesse d’exister le 26 décembre 1991, le Japon subit à partir de 1990 une crise financière qui durera pendant toute la décennie. Cette crise met fin à la crainte, très présente au cours des années 80, de voir les États-Unis être dépassés économiquement et technologiquement par le Japon. Pour s’en prémunir, les États-Unis avaient alors adopté des dispositions protectionnistes et mené une politique de pressions, afin notamment d’obliger le Japon, pourtant en avance dans ce secteur, à importer des semi-conducteurs américains6. S’ouvre une période de libéralisation des échanges dont la Chine a su tirer parti. Elle n’est pas la seule, puisque l’Inde, jusqu’alors très protectionniste, orchestre un grand Big Bang de son commerce extérieur à partir de 1991. Ceci conduit au développement de chaînes de valeurs mondiales traversant de multiples frontières. La migration d’une grande partie de la production de semi-conducteurs à Taiwan et en Corée du Sud constitue un bon exemple de ce mouvement, dans le domaine des hautes technologies7.
La montée en gamme de la Chine et son rapprochement de la frontière technologique créent un nouvel équilibre. Aujourd’hui, la Chine est en mesure d’innover et de contribuer aux découvertes scientifiques, menaçant le leadership technologique occidental. Les fonds consacrés à la recherche ont connu une croissance rapide, au point de dépasser les montants investis par l’Union européenne en 2013-2014 puis d’atteindre la parité avec les États-Unis. Dans le domaine des brevets, alors que l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ne recevait, en 1999, que 276 demandes de brevets en provenance de Chine, ce nombre est passé à 58 900 en 2019, dépassant ainsi, pour la première fois, le nombre de demandes américaines (Ce dernier chiffre doit toutefois être partiellement relativisé en raison des fortes incitations créées par les autorités pour que les ingénieurs et chercheurs chinois brevètent leurs travaux, sans tenir compte de leur apport réel8). La Chine a été en mesure de profiter de la libéralisation des échanges et des transferts de technologies pour se rapprocher de la frontière technologique sans avoir à abandonner ses politiques techno-nationalistes (développement de secteurs clés désignés par le Plan, fusion civilo-militaire, subventions publiques massives, débauchage de cerveaux, vol de propriété intellectuelle9, etc.).
En Chine, le parti-État a fixé des objectifs très ambitieux en matière de développement économique et scientifique, le Président Xi a déclaré qu’en 2049, pour le centième anniversaire de la République Populaire, la Chine devra être une superpuissance industrielle, scientifique, technologique et cyber. Il dispose d’une large panoplie d’outils pour soutenir les développements des secteurs qu’il estime prioritaires. Les plans quinquennaux désignent des secteurs stratégiques vers lesquels le soutien public et le crédit doivent être orientés. Le plan Made in China 2025 s’est accompagné de la mise en place de nombreux instruments de financement, d’incitations fiscales et de promesses de financement bancaire. Les gouvernements provinciaux ou municipaux se dotent également de fonds d’investissements et dirigent leurs fonds vers les secteurs désignés comme stratégiques, tel que l’intelligence artificielle.
Les États-Unis se sont retrouvés en situation de challenger dans certains domaines technologiques clés. Les industriels chinois Huawei et ZTE se sont révélés être parmi les plus avancés sur la technologie des équipements 5G. Compte tenu du caractère stratégique des réseaux mobiles, la Federal Communications Commission décide donc, en avril 2018, d’interdire aux opérateurs américains l’acquisition de matériels provenant de ces deux équipementiers10. Dans le domaine des drones ou encore de la reconnaissance faciale, les industriels chinois disposent aussi d’une position dominante, conduisant à des restrictions américaines. Les États-Unis ont ensuite mené une campagne internationale pour assurer l’adoption de mesures similaires par leurs alliés11.
Sous la Présidence Trump, les États-Unis ont fait preuve d’une forte volonté de s’opposer à l’émergence technologique de la Chine en faisant des nouvelles technologies un sujet géopolitique majeur. L’administration a cherché à atteindre les points faibles des industries chinoises de haute technologie, en premier lieu leur forte dépendance aux d’importations massives de semi-conducteurs, pour plus de 300 milliards de dollars. Or les phases amont de la chaîne de valeur12 des semi-conducteurs sont réalisées en grande partie aux États-Unis, ce qui leur confère une forte influence sur l’ensemble du secteur. Le Département du Commerce a donc fait usage de ce goulet d’étranglement pour affaiblir certains secteurs de l’économie chinoise en imposant des mesures de contrôle des exportations13. L’attention s’est également portée sur la protection des actifs américains : le contrôle des investissements étrangers a été renforcé et le bureau du représentant américain au commerce a ouvert une enquête sur les transferts forcés de technologies en Chine. Les coopérations entre universités américaines et chinoises, tout comme les étudiants chinois, font l’objet d’une surveillance accrue14. Cette volonté de renforcer la sécurité économique s’est également manifestée dans la politique suivie à l’égard de Bytedance et à l’interdiction de son application Tik Tok aux États-Unis, décision finalement suspendue par l’administration Biden15. L’État fédéral a également cherché à accroitre son engagement en faveur de la recherche, au travers de la National Strategy for Critical and Emerging Technologies publiée par la Maison Blanche en Octobre 2020, le programme dédié au développement des technologies quantiques ou le projet de loi Endless Frontier Act actuellement débattu au Congrès propose de créer un fond doté de 100 milliards de dollars, à allouer sur 5 ans à des entreprises, universités et institutions de recherche pour travailler sur ces technologies critiques.
Comment s’adapter dans un monde techno-nationaliste ?
Dès lors que de grandes puissances adoptent des politiques techno-nationalistes, la poursuite de politiques excessivement libérales devient facteur de risques. En effet, puisque ces puissances adoptent une logique non-coopérative en vue de se bâtir et de maintenir une « avance » technologique et de disposer, au travers de cette dernière, de leviers de puissance, il importe d’éviter toute forme de dépendance trop marquée à leur égard. Dans ce contexte, la capacité d’innovation devient alors un prérequis à la résilience et une protection contre le risque de « coupure » d’accès aux technologies de pointe. La rivalité sino-américaine s’accompagne déjà d’une volonté des pays tiers d’accroître leur autonomie dans les hautes technologies. En Europe, la Commission Von Der Leyen a mis en avant la poursuite de la souveraineté technologique16, définie comme la « capacité de faire ses propres choix, fondés sur ses propres valeurs et respectant ses propres règles »17, tandis qu’en Inde, le gouvernement Modi a lancé la campagne Atmanirbhar Bharat (« Inde auto-suffisante »). Cette dernière vise à encourager le développement des industries et technologies autochtones. Le programme prévoit des investissements massifs dans des partenariats publics privés en vue de développer des secteurs de haute technologie.
La réponse doit se situer à l’échelle continentale. Compte tenu de l’étendue des ressources dont disposent la Chine et les États-Unis, la mise en place d’un rapport de forces susceptible de préserver l’autonomie des européens ne pourra que se faire au niveau de l’Union européenne. Celle-ci a déjà commencé à reprendre des mesures issues du répertoire techno-nationaliste. Une attention croissante est accordée à la sécurité économique, avec la mise en place d’un mécanisme européen de contrôle des investissements. De plus, le soutien à la recherche et la politique industrielle se concentrent sur des technologies clés et sur des projets tels que les espaces européens de données, le projet GAIA-X ou le résolveur de DNS européen18 qui visent à échapper à la domination des Big Tech américains et à créer des écosystèmes alignés sur les valeurs portées par l’Union. Le maintien de positions clés19 dans les chaînes de valeurs technologique doit également recevoir l’attention des pouvoirs publics, puisqu’ils représentent un moyen de peser dans les rapports de force.
Des opportunités peuvent se présenter pour les pays qui sauront maintenir une ouverture maîtrisée aux acteurs étrangers. Comme mentionné, les inscriptions d’étudiants chinois et les coopérations scientifiques avec la Chine font l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de sécurité, notamment anglo-saxons. Si les inquiétudes qui motivent le renforcement des contrôles apparaissent légitimes, le risque d’une surréaction reste présent, sur le modèle de ce que les États-Unis ont déjà connu dans les années 1950 avec le maccarthysme et sa « chasse aux sorcières ». Si une telle situation devait se reproduire, cela ouvrirait des opportunités pour l’Europe si elle se montrait en mesure d’attirer et de retenir certains de ces talents tout en préservant sa sécurité économique. De la même manière, les européens doivent continuer à distinguer leurs relations avec certaines entreprises privées de celles qu’ils entretiennent avec leurs États d’origine. En effet, les intérêts des États et ceux des entreprises qui y sont implantées ne sont pas toujours alignés, et peuvent même parfois se trouver en opposition. En Russie, la société Yandex20, entretient ainsi des relations conflictuelles avec le pouvoir, qui l’a tenue à l’écart de sa stratégie fédérale numérique21 et a cherché à renforcer sa tutelle sur le groupe. Aux États-Unis, des désaccords se font également parfois jour entre le gouvernement et les Big Tech22. De telles distinctions sont moins évidentes en Chine, dans lequel l’État-parti dispose d’un plus haut degré de contrôle de la vie économique et des entreprises, mêmes privées. Les Européens pourraient étudier l’opportunité ciblée d’attirer les opérations de certaines de ces entreprises qui détiennent des avancées technologiques importantes dans un territoire « neutre » comme le territoire européen. Il ne faut pas sous-estimer la part de vérité que contient la vision techno-mondialiste. Le développement rapide de vaccins contre la maladie Covid-19 constitue une illustration des bénéfices que peut apporter la collaboration scientifique internationale et le versement de connaissances dans un pool commun. La transmission rapide du séquençage du génome du virus et la collaboration scientifiques mondiale ont ainsi contribué à réduire les délais sous lesquels des vaccins ont pu être disponibles23. Les projets d’alliance technologique initiés par les États-Unis devront être abordés de manière à ce qu’ils respectent nos intérêts. La Maison Blanche et le secrétaire d’État, Anthony Blinken semblent vouloir bâtir un programme de coopération entre « techno-démocraties ». Selon un diplomate du Département d’État, ce projet « T-12 » aurait pour objectif de « fixer des règles et façonner les normes qui gouvernent l’usage des technologies » afin de contrer les « techno-autocraties »24. La Commission européenne a quant à elle proposée la création d’un « Trade and Technology Council » réunissant l’UE et les États-Unis25. Ces projets, s’ils devaient être bâtis selon les souhaits américains, pourraient remettre en cause certains de nos intérêts et de nos initiatives (la constitution de coalitions ad hoc tel que l’Appel de Paris, la cohésion de l’UE, etc.). Des coopérations pourraient également être envisagées par l’Europe avec les États démocratiques qui, comme elle, ne se trouvent pas dans la position de pouvoir conquérir une position hégémonique. Des partenariats avec des pays tels que le Japon, Taiwan et la Corée du Sud pourraient ainsi contribuer à la préserver d’une rivalité hégémonique sino-américaine qui imposerait le techno-nationalisme comme nouvelle matrice idéologique des relations internationales.
Sources
- Secrétaire au Travail du Président Bill Clinton entre 1993 et 1997.
- Robert B. Reich, The Rise of Techno-Nationalism, The Atlantic Monthly, Vol.259, No.5 (Mai 1987).
- C’est le cas par exemple en ce qui concerne le moteur à explosion : inventé en Allemagne par Nikolaus Otto, au début du XIXe siècle, l’industrie automobile s’est développée bien plus fortement aux États-Unis ou en France que dans l’Empire allemand.
- Le libéralisme est une idéologie qui propose une interprétation du fonctionnement des institutions et des sociétés, et tient pour vrai que les hommes ont une tendance naturelle à l’échange pacifique qui doit être encouragé. La revendication de l’État de droit en découle.
- Au risque de restreindre les pistes de recherche explorées et la sérendipité.
- Cf https://www.wto.org/french/tratop_f/dispu_f/87semcdr.pdf
- La croissance économique de ces pays est en elle-même une illustration des thèses du techno-globalisme puisqu’ils ont été en mesure d’adopter les technologies du pool commun sans avoir à les redévelopper et possèdent aujourd’hui, dans le domaine des semi-conducteurs, une avance technologique sur leurs concurrents, notamment américains.
- La moindre qualité moyenne des innovations brevetées se reflète dans la faiblesse du nombre moyens de citations des brevets chinois.
- David Alexander et David Brunnstrom, U.S. says China spy charged with trying to steal aviation secrets, 18 octobre 2018.
- Décision motivée par le risque d’atteinte à la sécurité nationale que fait peser la loi de renseignement chinoise de 2017.
- Voir notamment https://2017-2021.state.gov/the-clean-network//index.html
- Conception et création de logiciels de conception assistée par ordinateur.
- “U.S. Semiconductor Exports to China : Current Policies and Trends”, CSET Issue Brief, octobre 2020.
- Emily Feng, “FBI Urges Universities To Monitor Some Chinese Students And Scholars In The U.S.”, NPR, 28 jun 2019.
- Bobby Allyn, “Biden Administration Pauses Trump’s TikTok Ban, Backs Off Pressure To Sell App”, NPR, 10 février 2021.
- Mark Scott, “What’s driving Europe’s new aggressive stance on tech”, Politico, 27 octobre 2019.
- Conférence de presse de la Commission européenne, « Façonner l’avenir numérique de l’Europe : tribune de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen », 19 février 2020.
- Conférence de presse de la Commission européenne, « Nouvelle stratégie de cybersécurité de l’UE et nouvelles règles visant à accroître la résilience des entités critiques physiques et numériques », 16 décembre 2020.
- Pour l’Europe, on pense notamment à l’entreprise néerlandaise ASML qui détient un monopole sur la technologie de lithographie extrême ultraviolet qui est indispensable pour graver les dernières générations de semi-conducteurs.
- Principale entreprise russe des nouvelles technologies, elle propose un moteur de recherche, des services de VTC, etc.
- Petrella et al., Russia’s Artificial Intelligence Strategy : The Role of State-Owned Firms, Orbis, Volume 65, Issue 1, 2021, p. 75-100.
- On pourrait notamment citer la décision de Google de se désinvestir de l’intelligence artificielle à des fins militaires sous la pression de ses employés, les attaques de l’administration Trump sur la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, etc.
- Matt Apuzzo, David DS. Kirkpatrick, “Covid-19 Changed How the World Does Science, Together”, 1er avril 2021.
- Voir https://www.washingtonpost.com/?next_url=https%3a%2f%2fwww.washingtonpost.com%2fopinions%2fbidens-ambitious-plan-to-push-back-against-techno-autocracies%2f2021%2f02%2f11%2f2f2a358e-6cb6-11eb9ead-673168d5b874_story.html
- Voir Commission européenne, https://ec.europa.eu/info/publications/joint-communication-new-eu-us-agenda-global-change_fr