Résultat pour : trump


Le candidat de Trump à la présidence de la Banque Mondiale David Malpass, un ancien banquier de Wall Street, est contesté. La candidature de ce fervent critique du fonctionnement de l’institution paraît incongrue à beaucoup. Ce coup de semonce de Donald Trump à l’une des institutions les plus représentatives du multilatéralisme pourrait paradoxalement unir les alliés traditionnels des États-Unis à ses adversaires actuels.

La sortie des États-Unis du traité sur les FNI contribue à affaiblir un système de maîtrise des armements certes en crise, mais encore central pour l’ordre international. Nombre d’experts envisagent déjà une période de fortes tensions qui se répercuteront dans deux domaines  : les relations transatlantiques et la présence américaine en Asie.

George Soros

Depuis quelques années, Georges Soros donne à Davos une allocution où il pointe les menaces qui pèsent selon lui sur l’avenir de l’open society. Cette fois, le milliardaire s’est attaqué à la Chine et au déploiement de nouvelles technologies intrusives.

Le 23 janvier, le numéro un de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, déclarait devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale que le SPV, dispositif spécial très attendu qui prévoit le maintien de transactions entre les compagnies européennes et la République islamique en évitant d’utiliser le dollar, serait très bientôt en vigueur.

Selon l’agence de presse Reuters et le journal indépendant Znak, des mercenaires russes de l’agence Wagner ont été envoyés au Venezuela pour assurer la sécurité de Nicolas Maduro. La Russie craint la prise de pouvoir par Juan Guaido alors que des investissements massifs ont été effectués dans le pays depuis le début des années 2000 par le Kremlin, notamment via la compagnie pétrolière Rosneft, pour un total d’au moins 17 milliards de dollars.

Le Venezuela de Maduro est sans doute l’allié le plus éloigné géographiquement de la Russie et n’est même pas l’un des plus importants en termes économiques et stratégiques. Ces raisons excluent l’intervention militaire officielle à l’appui du régime bolivarien. Toutefois, le rapport tient pour des raisons tactiques  : la Russie doit maintenir une base en Amérique latine dans une perspective anti-américaine et rester fidèle à son idéologie contre-révolutionnaire. L’évolution rapide de la situation régionale, à commencer par l’ascension de Bolsonaro au Brésil, nous plonge dans l’inconnu.