Le lancement de deux missiles supersoniques sur les îles de la Nouvelle Sibérie, dans l’Arctique russe, n’est que le dernier épisode d’un processus de renforcement de la présence militaire dans la région. L’objectif est d’assurer la protection des routes commerciales qui s’ouvriront avec la fonte des glaces contre la pression internationale croissante.
L’accord avec le Premier ministre danois, M. Rasmussen, est en train de faire bouger le gouvernement autonome groenlandais après qu’un parti autonomiste a quitté la majorité en signe de protestation contre cette décision. Cet incident marque un tournant en faveur des intérêts de l’Otan dans l’Arctique et un obstacle aux plans de la Chine dans la région.
L’annonce de la compagnie de navigation danoise Maersk d’envoyer, pour la première fois, un porte-conteneurs le long de la route de l’Arctique témoigne de son intérêt commercial croissant : rendu plus navigable par le changement climatique, l’itinéraire raccourcirait considérablement le voyage de l’Asie vers l’Europe.
La catastrophe de Gênes a conduit le gouvernement italien à blâmer l’Union. Mais ces accusations ne sont pas fondées : alors que la responsabilité première de la gestion du réseau routier incombe aux États membres, Bruxelles a soutenu l’augmentation des investissements dans la construction et l’entretien des infrastructures. Pour savoir qui est vraiment responsable, l’Italie devrait se regarder dans le miroir.
Si la logistique est le hardware de la mondialisation, la nouvelle Route de la Soie de la Chine pourrait faire de la Méditerranée la plate-forme principale du commerce maritime international.
Nous avons vu le festival Pacific Standard Time : LA/LA : les millions de la Getty Foundation et le renouvellement urbain du centre de Los Angeles peuvent-ils suffire à faire de la « cité des Anges » une capitale des arts et une ville mondiale ?
Denis Crouzet nous explique pourquoi il est nécessaire de trouver une échelle intermédiaire proprement européenne entre histoire nationale et histoire globale.
La responsabilité de l’Allemagne dans la politique économique européenne.
