Résultat pour : poutine


Aujourd’hui, lundi 31 mars, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi est à Moscou, à l’invitation de son homologue russe Sergueï Lavrov, pour parler notamment de l’Ukraine.

Une mission franco-britannique est attendue dans les prochains jours à Kiev, alors que les discussions entre les États-Unis et la Russie se poursuivent et porteraient actuellement, selon Kirill Dmitriev, sur des projets communs concernant les terres rares.

Le nouvel accord proposé par les États-Unis est encore plus brutal  : transformant l’Ukraine d’un pays souverain en la propriété d’une société du Delaware ayant un monopole sur ses ressources naturelles et ses infrastructures, ainsi que le pouvoir d’inspecter tous ses bureaux gouvernementaux indéfiniment.

Cette offre qu’on ne peut pas ne pas refuser referme l’étau américain sur Zelensky.

Dans l’impossibilité de l’accepter, le président ukrainien sera accusé de ne pas vouloir négocier – l’administration Trump pourra ainsi relancer la campagne pour un changement de régime qui l’avait ciblé depuis l’épisode du bureau ovale.

Malgré les efforts du Kremlin visant à conclure un accord avec les États-Unis pour relancer les exportations de gaz vers l’Europe via Nord Stream et rebasculer une partie de ses flux vers la Chine, la situation financière de Gazprom s’est davantage dégradée l’an dernier. En 2023, le groupe énergétique était l’entreprise russe dont les bénéfices nets étaient les plus importants — l’an dernier, Gazprom ne figurait même pas dans le top 100.

Aujourd’hui, jeudi 27 mars, le président français Emmanuel Macron organise à Paris un nouveau sommet de la «  coalition des volontaires  », après deux précédentes rencontres ayant eu lieu à Londres. Bien que visant initialement à constituer un contingent terrestre qui serait déployé en Ukraine pour garantir le respect d’un cessez-le-feu, les Européens semblent avoir revu à la baisse leurs ambitions en matière de garanties de sécurité.

Le rapport publié hier, mardi 25 mars, par la communauté américaine du renseignement estime que Poutine et Zelensky «  considèrent probablement que les risques d’une guerre plus longue sont moindres que ceux d’un règlement insatisfaisant  », en contradiction avec la «  stratégie  » adoptée par Trump depuis le 20 janvier visant à parvenir à un règlement rapide de la guerre.

Hier, mardi 25 mars, après trois jours de négociations en Arabie saoudite, deux accords de cessez-le-feu partiels entre l’Ukraine et la Russie ont été conclus par l’intermédiaire des États-Unis  : sur les infrastructures énergétiques, et en mer Noire. Cependant, les déclarations contradictoires des parties impliquées ainsi que l’absence de mécanismes visant à tenir une partie responsable d’éventuelles violations suggèrent que Kiev et Moscou ont une conception différente de ce qui a fait l’objet d’accords à Riyad.

Après que les États-Unis ont annoncé qu’un accord en mer Noire avait été trouvé avec la Russie, Moscou a communiqué une liste d’exigences pour sa mise en œuvre qui nécessiteraient la levée de certaines sanctions européennes sur des banques russes.

Suite à un cycle de trois jours de négociations qui vient de s’achever aujourd’hui, mardi 25 mars, en Arabie saoudite entre l’Ukraine et la Russie par l’intermédiaire des États-Unis, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il allait mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu partiel avec effet immédiat.

La Russie, dans son communiqué, précise toutefois qu’elle ne mettra en œuvre celui-ci qu’à certaines conditions  : la levée de sanctions sur certaines banques russes impliquées dans le commerce international et leur reconnexion au système de paiement SWIFT.

Dans un long entretien avec le podcasteur d’extrême droite, l’envoyé de Trump pour le Moyen Orient a donné un rare aperçu de la «  méthode  » et des «  plans  » de la nouvelle administration sur Gaza, l’Iran et l’Ukraine.

De l’alignement avec Poutine à la méconnaissance des dossiers en passant par une déférence aveugle et sans limite au «  patron  » — il faut le lire pour comprendre comment se forge aujourd’hui la politique étrangère de Washington.

Nous le traduisons en intégralité.