Résultat pour : poutine


Pas d’années folles. Pas de Roaring Twenties. Les années 1920 inaugurent une recomposition profonde de l’ordre mondial selon une logique atlantique. Dans une perspective érudite et informée par la longue durée, Patrick O. Cohrs revient sur cette étape clef de l’histoire européenne et globale qui, à bien des égards, a façonné tout le XXe siècle. Deuxième épisode de notre série dirigée par Pierre Grosser.

La Pologne a un nouveau Premier ministre. Mardi 12 décembre, Donald Tusk a prononcé un long discours avant l’investiture de son gouvernement de coalition. Il a alors paru déterminé à engager une refondation politique et géopolitique pour son pays. Alors que la guerre prend un tour inquiétant, la doctrine Tusk ouvre de nouvelles perspectives pour l’Europe et pour l’Ukraine. Une traduction commentée, à lire et à discuter.

Jeudi 14 décembre, au cours d’une conférence de presse, Vladimir Poutine a déclaré «  qu’il n’y aura pas de paix en Ukraine  » tant que ses objectifs n’auront pas été atteints, rejetant de facto une quelconque trêve dans le conflit. Le budget fédéral approuvé pour 2024-2026 indique que l’effort de guerre russe devrait s’intensifier l’an prochain.

Le plus grand paradoxe de l’Union se trouve en Allemagne. Alors que le pays est l’un des plus attachés à la construction européenne, il est aussi l’un des plus grands adversaires de ce processus. De ses choix budgétaires à sa diplomatie, cette perspective nourrie retrace l’histoire de politiques qui ont affaibli l’Union et l’Allemagne. En creux se pose une question  : est-il encore possible de changer de trajectoire  ?

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a commencé il y a vingt-deux mois. Pendant cette période, les troupes et l’État russes se sont rendus coupables de violations multiples et répétées des droits humains. Dans cet entretien important, Lembit Uibo, ambassadeur d’Estonie en France, défend l’idée d’un tribunal spécial pour juger tous les responsables russes de la guerre, jusqu’au plus haut niveau de l’État. Autrement, l’ordre international serait sapé par notre incapacité à condamner l’horreur.

La COP 28 vient de s’ouvrir à Dubaï. Pour comprendre d’où partent les négociations et quels sont les objectifs à atteindre afin de limiter le réchauffement à 1,5°C d’ici la fin du siècle, nous proposons une étude en dix points à partir des données cruciales sur l’état du climat et de la transition.