Résultat pour : poutine


En ciblant l’ancien président russe Medvedev sur les réseaux sociaux, Donald Trump est-il en train d’installer les États-Unis et la Russie dans une logique d’escalade  ?

L’affaire Epstein peut-il être à l’origine d’une crise nucléaire  ?

Que se passe-t-il dans les coulisses de ce théâtre de l’escalade verbale  ?

Guillaume Lancereau signe six points sur la géopolitique d’un spectacle particulièrement dangereux.

Le mois dernier, les forces russes se sont emparées de 713 km² de territoire ukrainien supplémentaire, contre 181 km² à la même période en 2024. Faute d’un changement de dynamique, Moscou devrait être en mesure de continuer d’avancer à un rythme similaire voire supérieur au cours des prochains mois.

Le titre d’un article publié ce mercredi par l’une des plus importantes agences de presse russes, Ria Novosti, semble relancer une rhétorique maximaliste aux relents génocidaires, quelques jours après les déclarations de Vladimir Poutine, affirmant que «  toute l’Ukraine nous appartient  ».

Nous le traduisons en intégralité et le situons dans un contexte marqué par les tergiversations nucléaires de Donald Trump et son ultimatum lancé à Vladimir Poutine.

Que s’est-il vraiment joué la semaine dernière à Turnberry entre Ursula von der Leyen et Donald Trump  ?

Selon Pascal Lamy, la soumission européenne pourrait avoir des effets profonds, différents des considérations tactiques et économiques mises en avant jusqu’à présent.

«  La principale menace pour le monde — et donc pour nous — est de nature politique.

Disons clairement les choses  : pour nous, Européens, Trump pourrait représenter une menace d’une gravité comparable à celle de la guerre déclenchée par Poutine en 2022.  »

En opposition à l’image de puissance qu’elle veut projeter, la Russie de Poutine a considérablement augmenté ses dépendances vis-à-vis de la Chine et de la Corée du Nord depuis 2022.

L’industrie russe qui alimente la guerre du Kremlin contre l’Ukraine dépend aujourd’hui de Pyongyang pour 52  % de ses explosifs importés, tandis que le complexe militaro-industriel dans son ensemble est désormais dépendant d’une poignée de fournisseurs chinois.

Au cours des prochaines semaines voire des prochains mois, l’armée russe devrait capturer les 35 km² restants dans l’oblast de Louhansk, plaçant sous son contrôle une deuxième région suite à l’annexion de la Crimée en 2014.

Si la capture de Louhansk serait érigée en victoire majeure par Moscou, c’est principalement dans la région voisine de Donetsk que la progression russe pose un réel danger pour le front ukrainien.

Alors que les projecteurs sont braqués sur les drones et les pipelines, la Russie déploie discrètement depuis une décennie une autre arme — moins bruyante mais tout aussi puissante.

En arsenalisant l’aide alimentaire aux pays les plus pauvres, Moscou organise un système «  dés-occidentalisé  » d’allégeances.

En intégrant l’agriculture dans sa politique étrangère, l’Union a les moyens de contre-attaquer.

Si la Russie continue d’augmenter sa production de drones Shahed à son rythme actuel, elle pourrait être en mesure d’en lancer jusqu’à 2 000 par nuit d’ici novembre.

En contraignant Kiev à allouer toujours plus de ressources pour intercepter ses drones kamikazes, Moscou assèche les ressources de l’Ukraine et limite ses capacités à mener des contre-attaques sur le terrain.