Le président russe Vladimir Poutine a défini un cadre opérationnel à suivre pour renouveler sa politique africaine. Moscou entend ainsi reprendre une partie de l’héritage soviétique comme base d’une nouvelle relation avec le continent noir. Malgré le fait que le projet soit encore précaire, surtout si on le compare à celui de la Chine, il inquiète déjà les acteurs occidentaux. La République centrafricaine et les Grands Lacs méritent une attention particulière.
Les cinq pays riverains de l’Arctique ont signé un accord avec l’Islande, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et l’Union qui prévoit la suspension des activités de pêche dans les eaux de l’Extrême Arctique pour les 16 prochaines années, permettant ainsi la recherche scientifique dans cette région.
L’annonce de la signature d’un accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine à propos de la nomination des évêques visant à la “réconciliation” entre l’Église officielle et l’Église souterraine faisant allégeance au pape, interroge l’avenir des relations entre Rome et Pékin. La publication d’un communiqué important du Vatican a levé l’excommunication de huit évêques “officiels” qui avaient été ordonnés sans l’accord du pape par l’Association patriotique chinoise.
L’accord avec le Premier ministre danois, M. Rasmussen, est en train de faire bouger le gouvernement autonome groenlandais après qu’un parti autonomiste a quitté la majorité en signe de protestation contre cette décision. Cet incident marque un tournant en faveur des intérêts de l’Otan dans l’Arctique et un obstacle aux plans de la Chine dans la région.
Alors que les États-Unis et l’Union cherchent à faire adhérer les pays balkaniques aux idéaux économiques et démocratiques occidentaux, la Chine y développe sa Belt and Road Initiative. Les investissements chinois font craindre aux Occidentaux une perte d’influence, alors que la stabilité politique est constamment remise en cause par Moscou. Dans cette partie de poker, la Turquie a également réinvesti les territoires que l’Empire ottoman contrôlait autrefois.
Dans sa course au tout-électrique, la voiture chinoise fait un détour par l’hybride japonais
Asie OrientaleAvec le soutien du gouvernement chinois, le constructeur automobile Geely a entamé des discussions avec le japonais Toyota afin d’acquérir sa technologie hybride. Pour le constructeur nippon, le but est de rattraper son retard sur un terrain concurrentiel. Pour la Chine, l’intérêt est de réduire les émissions, mais aussi sa dépendance énergétique.
Alors que la Chine investit plusieurs milliards de dollars dans la nouvelle route de la soie, visant à recréer un réseau commercial et industriel sur le modèle de la route de la soie antique, l’énergie semble occuper un rôle fondamental dans la conception générale de la stratégie extérieure chinoise.
Avec le déploiement de trois navires dans l’Indo-Pacifique et des exercices conjoints avec les autres pays de la région, le Japon répond à la militarisation croissante de la Chine dans l’objectif de protéger ses intérêts stratégiques et économiques.
Même si la guerre commerciale devrait favoriser le rapprochement de l’Union et de la Chine – les deux victimes principales des menaces de Trump – dans un front commun, pour le moment l’Union semble préférer les relations avec les États-Unis que celles avec Pékin.
Avec le projet Longue Marche 9, la Chine poursuit son objectif de devenir un leader dans l’exploration de l’espace sur le long terme. La compétition sur le marché spatial international va énormément augmenter, avec des conséquences également pour l’Europe.