À l’approche du Brexit et face à la perspective d’un no deal, Londres se retrouve dans une position délicate vis-à-vis de Pékin. Entre méfiance et défense des intérêts économiques, la division est forte et permet à la Chine d’envisager de nouveaux partenariats dans une position de force.
Le 31 décembre 2018, Donald Trump a signé l’Asia Reassurance Initiative Act. Cet acte propose une stratégie d’ensemble pour réaffirmer les intérêts américains dans la région. Concrètement, l’ARIA autorise des dépenses d’un montant d’1,5 milliard de dollars pour une série de programmes portant sur l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. Les principaux défis identifiés sont la militarisation de la Mer de Chine méridionale par la Chine, le nucléaire nord-coréen ainsi qu’un terrorisme islamiste grandissant.
L’artisan principal de la politique commerciale américaine n’est pas Donald Trump, mais Robert Lighthizer, le représentant au commerce. Lobbyiste de carrière, notamment pour l’industrie sidérurgique américaine, il mène une croisade depuis des années contre la Chine et par extension l’OMC qu’il accuse d’avoir permis son ascension. Sa nomination dans l’administration américaine lui a permis de passer à la vitesse supérieure. En 2019, il pourrait remporter sa première victoire en changeant les règles du commerce international.
Pour la première fois dans l’histoire, les bons du trésor américains offrent un rendement plus élevé que les bons du trésor chinois. Les États-Unis payent dorénavant plus cher leur endettement que la Chine. Il y a plusieurs causes possibles à ce phénomène mais aucune d’entre elles n’est de bonne augure pour les États-Unis.
Au cours d’une communication téléphonique tenue le lundi 10 décembre, la Chine s’est engagée à réduire les taxes à l’importation des voitures américaines, de 40 à 15 pour cent, et remet en cause la portée de son programme de transformation massive de l’industrie chinoise vers les nouvelles technologiques, qui inquiète les États-Unis. Cette annonce s’inscrit dans le contexte de trêve de la guerre commerciale sino-américaine, qui demeure cependant très fragile.
L’attaque du Consulat chinois de Karachi remet en question la sécurité de la diaspora chinoise
Asie IntermédiaireLe 23 novembre, l’attaque du consulat de Chine à Karachi a conduit à la mort de 4 personnes. Cet attentat soulève la délicate question de la protection des ressortissants chinois, à mesure que l’influence de la Chine et sa diaspora s’étendent à une échelle internationale.
Cette semaine ont eu lieu les deux forums « européens » de la Dimension septentrionale, initiative qui associe l’Union, la Russie, l’Islande et la Norvège. Les thèmes à l’ordre du jour étaient le changement climatique et les rapports avec la Chine.

Pour Trump, l’application scrupuleuse de la doctrine « America First » s’est jusqu’ici révélée gagnante sur le plan international. Mais cette stratégie unilatéraliste pourrait démontrer de spectaculaires limites en cas d’aggravation du conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine.
La Chine a débuté une stratégie de “fusion militaire-civil”, basée sur le transfert d’expertise technologique en IA de son secteur privé vers le militaire. Baidu va activement participer à cette nouvelle politique d’envergure, qui inquiète grandement les États-Unis.
L’absence de personnalités américaines de haut niveau à la cinquième Conférence mondiale de l’Internet à Wuzhen reflète l’obstacle que représente le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine dans le secteur technologique. Une absence qui fait d’autant plus tâche lorsqu’on compare cette édition à la précédente.