Résultat pour : la chine


Jens Stoltenberg s’est montré favorable à un renforcement des fondamentaux de l’Alliance atlantique, qui prendrait une dimension plus politique à l’image de la même volonté affichée par Biden. Il souhaite raviver les sommets OTAN-Union de façon régulière et a enfin appelé les États-Unis et l’Union à s’accorder sur une position commune face à la Chine. Sur tous ces chantiers, il y a évidemment encore beaucoup à faire. Pas sûr toutefois, que tous les États membres, en soient ravis – la France la première.

Dans le premier test grandeur nature de coordination atlantique de l’après Trump, l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont imposé des sanctions contre la Chine en raison des violations répétées des droits de l’homme commises par Pékin contre la minorité ouïghoure (à majorité musulmane) dans le Xinjiang. La Chine a immédiatement riposté.

Alors que les Nouvelles routes de la soie sont souvent présentées comme une projection de la volonté expansionniste de la Chine, le juriste chinois Li Bin, professeur de droit à l’Université normale de Pékin, y voit plutôt un nouveau modèle de gouvernance multiacteurs. Dans cette perspective décentrée, il tente d’exposer une autre vision, explicitement chinoise, inspirée du droit comparé et des analyses de Negri et Hardt sur la mondialisation, dans laquelle s’inscrirait l’initiative des Nouvelles routes de la soie. Il faut la lire pour comprendre sur quels ressorts intellectuels est fondée la tentative de redéfinition du droit international par la Chine.

A l’heure où le marché européen du carbone commence à produire des résultats, la Chine lance son propre marché carbone unifié. Bien que très peu contraignant pour l’instant, notamment par l’absence de plafond sur les émissions, le marché chinois du carbone marque un premier pas dans la stratégie climatique chinoise qui vise la neutralité carbone en 2060. La mise en place de ce marché, qui tient en partie de la diplomatie climatique de l’Union européenne, permettra-t-elle une inflexion de leurs émissions dès 2030, comme le souhaite le gouvernement chinois  ?

Politique étrangère de Joe Biden

La doctrine Biden n’existe pas encore  : elle se construira à l’épreuve des faits. Pourtant, pour reconstruire et réinventer une politique étrangère américaine à partir de 2021, le nouveau président américain ne reniera pas entièrement l’héritage de Trump. Son principal défi  : être capable de penser en même temps en termes économiques et stratégiques face à la Chine.

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Assiste-t-on au retour de la «  préférence européenne  »  ?

Dans la concurrence commerciale qui fait rage entre la Chine et les États-Unis, l’Europe est en train, peut-être sans s’en rendre compte, de devenir protectionniste.

«  La Chine est tout à la fois un partenaire, un concurrent et un rival systématique  », a souligné Jean‑Yves Le Drian, chef de la diplomatie française, le 26 août dernier lors de l’Université d’été du Medef. Formule hardie, sinon complexe, qui résume les enjeux de la tournée européenne effectuée du 25 août au 1er septembre par son homologue chinois Wang Yi.

La Biélorussie est l’un des partenaires les plus proches de Pékin en Europe de l’Est, et une expérience importante de la «  Belt and Road Initiative (BRI)  ». L’effondrement actuel du régime de Loukachenko est un test important pour les ambitions stratégiques de Pékin dans la région. Cette analyse vise à montrer pourquoi, à la fin, la Chine ne soutiendra pas Loukachenko.