Résultat pour : la chine


Nous avons rencontré Fabrizio Barca, statisticien et économiste, coordinateur du Forum Disuguaglianze Diversità. Malgré le nombre important de postes institutionnels qu’il a occupés –  de la Banque d’Italie à l’OCDE, du ministère de l’Économie et des Finances au poste de Ministre pour la Cohésion des territoires  –, Fabrizio Barca se présente avant tout comme le porte-parole d’une vision et d’une éthique claire et convaincue organisée autour de la lutte contre les inégalités. Dans le contexte actuel de crise et de changements politiques en Italie, il nous a livré une analyse socio-politique de la péninsule, en indiquant une voie de gauche à suivre.

Dimanche 21 février 2021 au soir, Joseph Kabila a quitté sa ferme à l’entrée de Lubumbashi pour gagner en avion la Zambie et, de là, les Émirats arabes unis. Sa destination, la cité de Dubaï. Celle-ci est un des pivots du système d’accumulation de richesse que la famille Kabila a construit au cours de plus de deux décennies de pouvoir en RDC.

La recherche médicale a tourné à plein régime pendant la crise pandémique mondiale. Mais comment au juste se passe la recherche dans le domaine de la santé aujourd’hui, notamment avec l’importance qu’a pris l’intelligence artificielle dans le secteur  ?
Nous avons rencontré Alexandre Gramfort afin de bénéficier de son éclairage et d’approfondir avec lui les enjeux de la recherche informatique et du domaine de l’intelligence artificielle à l’ère de l’ingénierie data-driven.

La première épouse du président Issoufou est arrivée le 21 février à Dubaï, alors que le deuxième tour des élections présidentielles avait lieu au Niger. Mohamed Bazoum, le successeur désigné par Issoufou, entend remporter le scrutin dans des conditions contestables face à un opposant écarté du pouvoir depuis les années 1990. Ce combat douteux résonne avec celles que l’Afrique a connu en 2020, mais illustrent aussi le rôle prééminent de Dubaï. Outre l’asile offert à une «  world wide affluent African society  », la ville-monde développe à présent une géopolitique globale que bien des puissances post-impériales sont incapables d’assumer.

Douze milliards d’euros  : c’est la somme que viennent d’annoncer conjointement les principaux bailleurs de fonds internationaux par la voix d’Emmanuel Macron afin de donner un second souffle à la Grande Muraille Verte. Pour rappel, ce projet pharaonique né en 2005 consiste à planter une bande de terre de 8 000 km de long – du Sénégal à Djibouti – et 15 km de large dans le but de freiner le processus de désertification, générer des opportunités économiques dans des régions parmi les plus pauvres du monde et, incidemment, contribuer à séquestrer quelques 250 millions de tonnes d’équivalent CO2. Depuis son lancement, le projet a essuyé de nombreuses critiques, tant sur son ambition que sur ses accomplissements.

Les démocraties européennes ne sont pas à l’abri de ce qu’ont vécu les États-Unis le 6 janvier dernier. Les signes d’une défiance généralisée dans le processus électoral qui a désormais gagné une large part de la droite radicale américaine sont déjà observables en Europe, où la confiance dans les processus électoraux chavire. Selon Leonardo Carella, les événements de Washington sont plutôt l’aperçu d’un futur possible qu’une réminiscence du passé européen.