Résultat pour : la chine


Scientifique de renommée internationale, ancien président du Muséum national d’histoire naturelle et ancien conseiller scientifique auprès de Ségolène Royal pendant la COP21, le biologiste Gilles Boeuf nous interpelle sur la nécessité d’agir ensemble dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il nous parle, entre autres, de la valeur de la nature et encourage les citoyens à repenser leur relation au vivant pour mieux appréhender l’effondrement de la biodiversité qui nous guette.

Créée en 2017, la fonction d’ambassadeur européen en Arctique a permis à l’Union d’affirmer son ambition de peser davantage dans la gouvernance régionale. Alors que l’ambassadrice Marie-Anne Coninsx a quitté ses fonctions au profit du suédois Lars-Gunnar Wigemark depuis novembre, analyser l’activité de l’ambassadeur européen permet de comprendre les orientations récentes données à la stratégie diplomatique de l’UE en Arctique, entre coopération avec de nouveaux acteurs et promotion de nouvelles problématiques régionales.

Projections de la demande mondiale d’énergie primaire et des émissions de CO2 liées, par source et par scénario

Considérée par beaucoup comme la «  bible  » de l’énergie, la nouvelle édition du World Energy Outlook (WEO) de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a été présentée à Paris le 13 novembre 2019. Ce rapport confirme la nécessité d’efforts supplémentaires de la part des Etats pour respecter les engagements climatiques. Efficacité énergétique, renouvelables et «  fuel switching  » sont les leviers principaux pour y parvenir. L’AIE rappelle néanmoins qu’il n’y a pas de solution miracle et que toutes les options doivent rester ouvertes. Le rôle des gouvernements demeure essentiel pour mener une transformation profonde du système énergétique mais aussi de nos modes de consommation.

Réunis du 12 au 14 novembre au Brésil pour le sommet annuel des BRICS, les grands pôles de puissances non occidentales (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mis en avant les sujets commerciaux, passant sous silence les sujets politiques compliqués et la situation dégradée en Amérique latine. Organisation internationale étatique, les BRICS donnent à comprendre les convulsions contemporaines du système international  : atomisation des acteurs, concurrence technologique, géoéconomie et recomposition stratégique des pôles de puissance.

Saudi Aramco devrait prochainement être introduite sur la bourse de Riyad, le Tadawul. Dans un communiqué de presse daté du 17 novembre, début de la période de book-building, l’entreprise a annoncé viser un prix d’introduction la valorisant aux alentours de 1 700 milliards de dollars, après des mois de spéculations. Cette IPO d’une valeur jamais vue auparavant soulève de nombreuses questions à l’aune des tensions géopolitiques qui secouent le Golfe actuellement mais également de l’avenir de la production et de la demande de pétrole dans un monde en transition vers une économie bas-carbone.

Responsable de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiales, le charbon devient de plus en plus problématique face à l’urgence climatique. Il reste une énergie très utilisée pour la production d’électricité, en particulier en Asie et en Afrique. Largement disponible et souvent peu cher, le charbon est la deuxième source d’énergie au monde et la première source de production électrique. L’Agence Internationale de l’Énergie prévoit d’ailleurs en 2019 que son usage restera stable dans les années à venir. En Europe, néanmoins, les politiques de renoncement au charbon se multiplient, à l’échelle des États comme des institutions financières à l’exemple de la Banque européenne d’investissement. Face à ces signaux contradictoires, quel avenir pour le charbon en Europe et dans le monde  ? Décryptage.