
Découvrez notre sélection de nouvelles parutions en sciences sociales pour le mois de mars.
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Depuis quatre décennies, l’Europe mise sur la stabilité, la prévisibilité. Ce cadre a d’ores et déjà volé en éclats. Comment se doter d’une matrice politique face à la guerre hybride menée par la Russie ?
La clef de cette crise se trouve en Méditerranée — Poutine le sait. Il est urgent de dessiner une nouvelle stratégie sur notre axe Nord-Sud, en pensant un ensemble régional plutôt d’un voisinage.
Hier, jeudi 23 février, les Nations unies ont adopté une résolution appelant la Russie à retirer immédiatement ses troupes d’Ukraine. Parmi les pays ayant pris part au vote, 141 ont voté en faveur, 7 ont voté contre et 32 se sont abstenus.
De récents sondages conduits en Russie, en Chine, en Inde, en Turquie, en Grande-Bretagne, dans l’Union et aux États-Unis mettent à jour une fracture entre deux blocs sur la perception des responsabilités de Moscou dans le déclenchement de la guerre contre l’Ukraine ainsi que sur les conditions de la sortie du conflit.
En s’appuyant sur le bloc historique des espaces progressistes européens, il est possible de faire émerger un nouveau mouvement.
Une pièce de doctrine signée Yolanda Díaz, Ministre du Travail et de l’Économie sociale d’Espagne.
Qu’a dit Vladimir Poutine hier ? On se concentre beaucoup sur l’annonce de suspendre la participation de la Russie au traité New Start. Mais dans un pays qui est en train de se muer en économie de guerre, la seule véritable priorité poutinienne est ailleurs – conserver le pouvoir.
Suite à l’annonce par le directeur du bureau central des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, d’une proposition de paix visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, Pékin a publié mardi 21 février un « document conceptuel sur l’Initiative de sécurité globale ».
L’Agence internationale de l’énergie atomique a détecté de l’uranium enrichi à 84 % en Iran, soit une concentration très proche du niveau requis pour fabriquer une arme nucléaire. Si ces niveaux ne garantissent pas à eux seuls son développement, ils illustrent l’incapacité de la diplomatie occidentale à freiner le programme nucléaire iranien.
On votera vendredi prochain dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Alors que la jeunesse du Nigéria représente une part importante du corps électoral et que la région est confrontée aux conséquences directes du changement climatique, ces thématiques demeurent quasi-absentes de la campagne. Dans un pays en proie à une insécurité majeure et à une économie pétrolière en crise, cette élection, quelle qu’en soit l’issue, ne semble pas porteuse de changement sur les questions les plus structurelles.
Cruciales pour la souveraineté des États, les technologies critiques ont toujours été l’objet d’affrontements géopolitiques pour leur appropriation. Dans la guerre des capitalismes politiques, la régulation de leur développement et de leur transfert devient une question de sécurité. Dans ce domaine — où l’Union et les États-Unis pourraient se retrouver concurrents — un consensus reste à trouver. Alice Pannier propose des clés pour comprendre la compétition qui vient.