Hier, jeudi 15 juillet, la Chine a officiellement lancé son marché national du carbone – le plus grand au monde – permettant aux entreprises, comme c’est le cas dans l’Union européenne, d’acheter des droits à émettre des émissions de CO2. Six points synthétiques et quelques données pour comprendre la portée de cette annonce.
Ce vendredi 11 juin marquera le premier match de l’Euro, championnat d’Europe de football, organisé par l’UEFA. À Rome, l’Italie affrontera la Turquie ; la finale, elle, aura lieu à Londres. Mais la Chine s’invite à sa manière dans la compétition.
Six points, une carte, et un tweet, pour s’y préparer.
La Chine contemporaine est profondément intégrée au capitalisme mondial. Pourtant, la croissance fulgurante de la Chine n’a pas conduit à une convergence institutionnelle pleine et entière avec le néolibéralisme, allant à l’encontre du triomphalisme de l’après-guerre froide qui prédisait la “victoire sans partage du libéralisme économique et politique” dans le monde entier (Fukuyama, 1989, 3). […]
Dans la première grande rencontre entre la Chine et les Etats-Unis de l’ère Biden, Antony Blinken a critiqué explicitement la Chine sur la question des droits humains en évoquant les violations des droits de l’homme au Tibet, à Hong Kong et au Xinjiang. Son homologue chinois a déclaré que les États-Unis ne peuvent plus « parler à la Chine en position de force ».
Le gouvernement chinois a annoncé la semaine dernière son intention de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les « droits légitimes » des compagnies chinoises en Suède. Le porte-parole du gouvernement a appelé la Suède à reconsidérer ses décisions relatives au bannissement des équipementiers chinois pour les installations 5G, au risque de mettre en péril les relations commerciales bilatérales
Dans une économie industrielle à la numérisation croissante, l’infrastructure électrique constitue la cible par excellence, moins connue du grand public mais plus stratégique encore que les réseaux de télécommunications. Les réseaux de transport d’électricité constituent en tous points des infrastructures essentielles à la vie économique et sociale de chaque État au point qu’un black-out (c’est-à-dire une interruption de l’alimentation électrique) engendrerait des coûts socio-économiques extrêmement importants. Ils demeurent consubstantiels à la construction européenne et seront à ce titre des infrastructures-clés dans l’émergence d’une plus grande solidarité énergétique européenne.
Alors que la première phase de la pandémie de COVID-19 touche à sa fin dans le monde entier, nous sommes désormais mieux à même d’analyser certaines des transformations géopolitiques les plus profondes qui ont commencé à se sédimenter. Les transformations déjà en cours se dérouleront lentement, alors que la communauté internationale et la Chine commencent à reconstruire leur confiance ainsi qu’à refonder les conditions des relations internationales. Dans cette optique, il est important d’analyser l’essai programmatique du ministre des affaires étrangères de l’Union européennes, Josep Borrell, intitulé « La doctrine Sinatra ».
Depuis les vingt dernières années, la politique étrangère chinoise a intensifié l’internationalisation de ses grands groupes, augmenté de manière très significative les investissements à l’étranger, puis avec l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, accentué le rôle de la Chine comme puissance dans le système international. De plus en plus la Chine perçoit le continent africain comme un vaste marché sur lequel l’industrie chinoise, technologies innovantes (3G, 4G et demain 5G), en tête, peuvent constituer une alternative aux propositions occidentales, renforçant le déséquilibre très important de la relation commerciale et la dépendance croissante des Etats africains à la Chine. L’objet de cet article est de dégager les tendances politiques et diplomatiques du modus operandi du Parti-Etat dans l’ensemble des pays africains.
Pas de choix : le problème de la Chine pour la Russie n’est pas ce qu’il paraît
Asie septentrionale MoscouVladimir Poutine a le choix. C’est plus que ce que le peuple russe a eu lors du vote fictif du mois dernier sur les changements constitutionnels. Mais après avoir savouré sa victoire, le dirigeant russe doit retourner à son bureau au Kremlin – et à la question de savoir ce qu’il faut faire au sujet de la Chine.
Depuis ce dernier quart de siècle, la politique chinoise des pays européens s’est installée dans le dilemme réalisme / idéalisme. La pandémie de la Covid-19 en aura cruellement rappelé toutes les contradictions. Profondément asymétriques, les relations sino-européennes sont souvent mues, de part et d’autre, par des présupposés tenaces. Cet article propose de revenir sur la relation singulière, inscrite dans le temps long, entre l’Europe et la Chine et de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la redéfinition de cette même relation.