Résultat pour : croissance chine


Le jeudi 13 juin, un navire japonais transportant du méthane et un navire norvégien transportant du naphte ont été attaqués dans la mer d’Oman, alors qu’ils s’acheminaient vers Taïwan. Il y a un mois déjà, quatre navires avaient été sabotés dans la même mer. La réaction des marchés ne s’est pas faite attendre et le prix du pétrole a augmenté de 4  % en quelques heures. Si l’instabilité de la région est un facteur réel d’incertitude pour le marché, les conséquences de cet épisode sur les prix du pétrole restent à relativiser.

L’atmosphère paisible de Francfort-sur-le-Main est déjà perturbée par les tensions qui président à la nomination du successeur de Mario Draghi à la Banque centrale européenne (BCE) en octobre. Celles-ci traduisent tout à la fois des oppositions entre mesures prédéfinies et attention aux évolutions du marché, entre retour aux sources et appel à la créativité. Surtout, le processus de nomination témoigne de logiques politiques et nationales qui interrogent sa réalisation à l’échelle pertinente. Le Programme GEG | Économie propose dix points pour donner un sens à ces débats.

En s’enfermant dans un repli nationaliste qui donne tous les torts à l’Union, la gauche se trompe de combat  : ni la technocratie bruxelloise, ni l’hégémonie qu’on prête à l’Allemagne sur le continent ne sont responsables du primat de la doctrine néolibérale. Celle-ci trouve ses origines ailleurs  : dans un système de gouvernance intergouvernemental.

Malgré les scores élevés des candidats écologistes, cette campagne européenne n’aura pas permis de mettre à jour les questions de fond sur l’articulation de la transition écologique. Dans ce contexte, l’activiste Rob Hopkins, fondateur du mouvement Transition, apporte une vision créative et stimulante de la place que le citoyen peut prendre dans la transition écologique.

En situation de guerre commerciale ouverte avec la Chine, faisant face à un afflux massif de paquets de petite taille envoyés par les sites chinois de commerce en ligne, les États-Unis ont décidé, en octobre dernier, de sortir de l’Union Postale Universelle afin de forcer la Chine à conclure un accord bilatéral qui leur serait plus favorable. Ce serait là un évènement historique s’il se confirmait  : il reste toutefois encore quelques mois aux deux pays pour trouver un terrain d’entente et éviter cette rupture.

Depuis quelques années, les autorités chinoises ont marqué une tendance de l’ouverture de la justice au droit international, domaine dans lequel la Chine était plutôt vue comme un mauvais élève. Mais il est impossible de comprendre et de mesurer ce geste d’ouverture sans le replacer dans la diplomatie active que Xi Jinping mène dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie. Plongée dans une dimension méconnue de la stratégie globale de Beijing.

Durant cette campagne des européennes, des mots ont flotté dans le débat  : populisme, nationalisme, progressisme ou encore souveraineté, qui dessinent aujourd’hui les lignes de force d’un véritable champ de confrontations politiques. Trop souvent, l’utilisation fréquente de ces notions dans les débats publics ne reflète pas suffisamment la complexité de leur définition et doit conduire à un travail indispensable d’analyse et de clarification. Ces derniers mois, des membres du Groupe d’études géopolitiques et de l’Institut Jacques Delors se sont réunis régulièrement pour tenter de clarifier cette notion. «  Les mots de la campagne  » est le rapport qui rend compte de leurs discussions.

La récente visite de Xi Jinping en Italie a débouché sur la signature de l’Italie d’un accord marquant son adhésion à l’Initiative de la Ceinture et de la Route (BRI). Cet événement diplomatique majeur a également été l’occasion de signer un accord directement avec le port de Trieste, ce qui donne à réfléchir sur une stratégie chinoise d’acquisition de ports méditerranéens de plus en plus agressive.