« Simple » fin de règne à Caracas ? Conflit de la nouvelle guerre froide ? Au fond, comment caractériser cette crise protéiforme ? La réponse est tout sauf évidente. Voici 10 points pour disposer de quelques données essentielles et de quelques pistes de réflexion.
Le mercredi 23 janvier 2019, le jeune député Juan Guaidó, chef du Parlement vénézuélien, s’est auto-proclamé président par intérim du Venezuela. Celui qui, à 35 ans, est la principale figure de l’opposition répond ainsi à l’élection et au second mandat de Maduro, jugés illégitimes.
Le discours de Jair Bolsonaro au Forum économique mondial de Davos, le 22 janvier 2019, a déçu les entrepreneurs et les dirigeants mondiaux qui attendaient une définition plus concrète de sa politique économique. Soulignant qu’il promouvra la croissance économique sans parti pris idéologique – c’est-à-dire en rupture avec les orientations politiques qui ont caractérisé les gouvernements du Parti des Travailleurs (PT) – Bolsonaro a conclu son discours en faisant référence à la devise de sa campagne : « Dieu avant tous ». Pour des raisons de santé, il n’a pas assisté à une conférence de presse avec les médias internationaux, qui était prévue deux jours plus tard.
Le jeudi 10 janvier 2019, Nicolás Maduro a officiellement commencé son second mandat de président. Considéré par une grande partie de la communauté internationale comme illégitime, le gouvernement entame ce second mandat à la tête d’un pays ruiné sur fond de chaos institutionnel, de crise politique interne sans précédent et d’isolement continental.
Lors de son investiture, le Président élu Jair Bolsonaro a prononcé deux discours. Nous traduisons ici le premier d’entre eux : les mots et la rhétoriques mobilisés sont autant de signes avant-coureurs de la politique ultra-conservatrice qu’entend mettre en œuvre le nouveau président brésilien.
La semaine dernière, le constructeur automobile chinois Great Wall Motors a présenté son modèle entrée de gamme de véhicule électrique, la ORA R1. Une citadine au prix bien inférieur à celui des modèles européens équivalents, censée accélérer le passage à la mobilité électrique dans le pays le plus énergivore du monde.
Caracas & Managua. La crise économique et l’instabilité politique qui règnent au Venezuela et au Nicaragua sont au coeur de l’actualité régionale et continentale. Si les situations complexes des deux pays diffèrent, l’inflation et les répressions à l’encontre de l’opposition politique par le gouvernement de Maduro au Venezuela et celui d’Ortega au Nicaragua ont conduit à une crise migratoire et humanitaire de grande ampleur.
Le roi Felipe VI a exprimé mardi lors de sa visite à Lima la volonté de l’Espagne de continuer à renforcer les “excellentes” relations bilatérales entre Madrid et le Pérou et a affirmé son soutien à la candidature du pays à l’OCDE.
Le 26ème sommet ibéro-américain, qui s’est tenu à Antigua, au Guatemala, n’a pas réussi à relancer le débat entre les pays de la région sur des thèmes comme les inégalités, le changement climatique et le développement, dans une phase de profonde brouillage des équilibres politiques dans toute l’Amérique latine.
En Amérique latine, l’année 2018 a été ponctuée par de multiples manifestations d’étudiants et de professeurs dénonçant les déficits budgétaires chroniques qui mettent en péril les universités publiques de leurs pays.